Conjoncture nationale : La FJKM interpelle le gouvernement

 

 

 

 

L’église de Jésus-Christ de Madagascar (FJKM) par la voix de son bureau exécutif réuni du 12 au 19 octobre derniers à Ampandrana, a interpellé le gouvernement sur la conjoncture nationale. Dans un message signé par le Dr Ammi Irako Andriamahazosoa, son président, la FJKM interpelle le gouvernement sur la pauvreté grandissante, l’insécurité et l’escalade des violences, les pillages de nos ressources naturelles, la prolifération des produits stupéfiants ainsi que les incendies de brousse et de forêts. La FJKM constate que ces faits ont récemment pris une ampleur alarmante. Une occasion pour cette église protestante d’appeler les dirigeants du pays à instaurer la légalité et la droiture afin de faire face à ces maux qui minent la nation.
Le bureau exécutif de la FJKM fait également appel à tous les citoyens et responsables à tous les niveaux à privilégier davantage le dialogue et l’écoute en vertu des valeurs du « fihavanana » malgache. Un principe qui s’avère être une nécessité en cette veille des prochaines élections dans le pays. « Tout un chacun devra prendre ses dispositions afin que ces élections soient propres et transparentes», selon le message du bureau exécutif de la FJKM.
La FJKM a réitéré son opposition au mariage homosexuel. « Le mariage est tellement sacré que l’union entre personnes de même sexe est inacceptable », souligne ce message. Enfin, un appel à une meilleure protection des albinos ainsi que du droit à la vie a été émis.

Marc A.

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Salon international de l’habitat : Différentes solutions au gap de logement

 

 

 

 

Le secteur du bâtiment, socle du développement socio-économi­que, est en train de remonter la pente, après avoir subi les affres de la crise sanitaire. A l’ouverture officielle du Salon international de l’habitat (SIH) jeudi, Gérard Andriamano­hisoa, secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat, a indiqué que le besoin en logement est en croissance permanente. « Le gap est de 700.000 logements en milieu urbain. L’insuffisance d’offres aborda­-
bles, la difficulté d’accès au foncier ou encore au crédit immobilier constituent autant de facteurs de blocage ». A l’échelle nationale, le gap est chiffré à 1.700.000 logements.
Différentes solutions sont présentées à la 24ème édition du SIH. Conformément au « velirano 10 » du président de la République visant à moderniser Madagascar, l’Etat ambitionne de construire 40.000 logements en 5 ans. L’Etat se positionne en tant que facilitateur et met en œuvre les mesures incitatives en soutien au développement du secteur logement. Parmi les stratégies figurent l’accès au logement par vente-location, la promotion de l’auto-construction sur des parcelles viabilisées… Les institutions financières proposent, elles aussi, diverses offres. Il en est ainsi de la Bank of Africa (BOA), à travers son offre « Prêt immobilier Akany » pour ceux qui souhaitent construire, acheter ou entreprendre la finition de la maison de leurs rêves, avec une durée de remboursement pouvant aller jusqu’à 20 ans.
Le secrétaire d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat a précisé qu’à peine sortie de la crise sanitaire, le monde entier subit actuellement les conséquences de la perturbation des échanges mondiaux à cause du conflit russo-ukrainien. Les prix des matériaux de construction ont presque triplé, alors que Madagascar dépend largement de l’importation. En outre, l’exploitation massive des matériaux, comme le bois de construction, l’argile et les briques en terre cuite, nuit à l’environnement.
Face à tout cela, l’Etat valorise et soutient la mise en œuvre des résultats de recherche sur les matériaux et technologie innovants. Trois projets innovants, conçus par des jeunes, sont ainsi présentés au stand du SENVH au SIH. Le défi est de construire moins cher tout en préservant les normes de qualité et l’environnement.
Le déficit en logement se traduit en opportunité économique. L’Etat exhorte ainsi les investissements privés à travers des mesures incitatives notamment pour ceux qui vont construire des logements sociaux.
L’habitat ne relève pas seulement du logement, mais intègre tous les domaines de la construction, du foncier, de l’eau, de l’énergie, des aménagements intérieurs, de la décoration, de l’ameublement, du jardin….Tout cela est visible au Forello Expo, de Tanjombato. Nicolas Martin, DG de l’agence Première Ligne, précurseur de cet événement, a présenté les différentes conférences qui vont agrémenter ce salon et dont le thème de ce jour est « Le partenariat entre l’Etat et les promoteurs immobiliers à Madagascar pour booster l’accès au logement des ménages malgaches » et celui de demain, « L’architecture, l’architecte et l’Ordre des architectes de Madagascar ».
La 24ème édition du SIH se poursuit jusqu’au dimanche 23 octobre.

C.R

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Mise en accusation auprès de la HCJ : Le député Honoré Tsabotokay hausse le ton

 

 

 

 

Le député élu du district de Vohipeno Honoré Tsabotokay a haussé le ton hier sur la responsabilité de ses collègues de l’assemblée nationale en vue de trancher sur les dossiers de mise en accusation devant la Haute Cour de Justice (HCJ). « Nous devenons un facteur de blocage aux travaux de la justice dans ses actions contre l’impunité », a-t-il insisté lors d’un point de presse à Tsimbazaza.
Le président de la commission de mise en accusation auprès de l’assemblée nationale a ainsi annoncé l’inscription d’une séance de vote consistant à écouler les dossiers de mise en accusation de plusieurs anciens hauts responsables étatiques. Il entend ainsi introduire cette séance dans cette seconde session parlementaire, et a fait savoir que les travaux de la commission sont bouclés depuis plusieurs mois, n’attendant plus que le vote des députés pour décider des poursuites contre ceux soupçonnés de détournement de deniers publics.
A noter que cette proposition de résolution ainsi mise en œuvre par la commission de mise en accusation devra être adoptée par les députés, puis transmis, avec les rapports d’enquête, au Procureur général de la Cour Suprême si approuvée. Le vote d’adoption devra recueillir une majorité des deux-tiers de l’assemblée. En revanche, en cas de non adoption, les dossiers entre les mains des députés seront classés sans suite.

Marc A.

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Gestion des Finances publiques : Mise à jour du plan stratégique de modernisation

 

 

 

 

Le comité interministériel de pilotage des réformes des finances publiques, composé par le gouvernement, la société civile, le parlement, la cour des comptes et les partenaires techniques et financiers, s’est réuni jeudi à Anosy pour s’accorder sur les grandes orientations à suivre en matière de réformes. Il s’agit de mettre à jour le plan stratégique de modernisation de la gestion des finances publiques, selon les propos du secrétaire général du ministère de l’économie et des finances.
Ce plan, mis en œuvre depuis 2016, fédère les initiatives de réformes des départements impliqués. « Elles ont apporté des innovations, des transformations. Mais les résultats demeurent mitigés. D’où l’importance du cadre de concertation, de consultation, de travaux collaboratifs à travers ce comité interministériel de pilotage », s’est exprimé Indriamanga Rakotoarisoa, secrétaire général du gouvernement et non moins président du comité de pilotage. C’est également un instrument de dialogue intersectoriel et de communication envers les partenaires nationaux, d’une part, pour plus de transparence et internationaux, d’autre part, afin d’identifier les leviers pour accélérer la mise en œuvre des réformes, notamment pour la mobilisation des assistantes techniques et des financements. «Le plan stratégique de modernisation de la gestion des finances publiques répond parfaitement aux préoccupations de financement du Plan d’Emergence de Madagascar qui portent les valeurs de transparence, de rationalisation des choix budgétaires, de renforcement des capacités tant en termes de gestion que de contrôle des finances publiques…», a enchaîné le SG du gouvernement.

C.R

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Tourisme : Ouvrir le ciel malgache

 

 

 

 

Pour sa participation au Choiseul Business Forum au Maroc, Madagascar pré­sente des projets ambitieux dans divers domaines dont touristique. La Grande île ambitionne en effet de doubler le nombre de touristes étrangers pour les pro­chaines saisons touristiques. Dans cette optique, l’amélioration du transport aérien a été abordée au cours des débats. « Pour accueillir plus de touristes, Madagascar devra augmenter ses capacités de liaisons aériennes », selon le chef de l’Etat qui a évoqué un besoin actuel de près de 300 000 sièges supplémentaires à destination de Madagascar. Deux pistes ont été avancées durant les discussions ; augmenter les fréquences des vols opérés par les compagnies qui desservent habituellement Madagascar ou ouvrir le ciel malgache à d’autres compagnies aériennes.
Par ailleurs, Andry Rajoelina a fait savoir durant ce forum que Madagascar devra également investir dans de nouvelles infrastructures d’accueil touristique et que plus de 40.000 chambres d’hôtel supplémentaires devront être construites.

Velo Ghislain

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Salon de créativité « Voatra » : Appui à la chaîne de valeur et à la commercialisation

 

 

 

 

La 9ème édition du Salon de la créativité « Voatra » se tiendra du 26 au 29 octobre au Stade Barea de Mahamasina. « Cet événement économique, organisé cha­que année par la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo, va au-delà du côté commercial, puisqu’il constituera un véritable appui aux entreprises, conformément à la mission de la CCIA », selon les précisions apportées jeudi par Maholitiana Andriamanantenasoa, de la commission partenaire et sponsoring de cet événement. Outre les stands d’exposition, des rencontres B to B, des conférences thématiques ainsi que des concours figureront au programme.
Cette 9ème édition s’articulera autour de l’appui à la chaîne de valeur et à la commercialisation. Si les produits bruts avaient été mis en avant lors des précédentes éditions, cette fois, l’événement sera consacré aux produits transformés, à valeur ajoutée. Le label « vita malagasy » sera à l’honneur. L’accès sera gratuit, avec une soixantaine de stands d’exposants. «Les participants ont fait l’objet d’une sélection préalable », a tenu à rassurer notre interlocutrice.

C.R

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Santé de qualité : Les Etats-Unis confirment leur engagement à Madagascar

 

 

 

 

L’ambassadrice américaine SEMme Claire Pieran­gelo a rendu hier une visite de courtoisie au Pr Zely Arivelo Randriamanantany, ministre malgache de la santé publique, à son bureau d’Ambohidahy. Une occasion pour l’ambassadrice des Etats-Unis de confirmer l’engagement de son pays à soutenir les efforts pour offrir aux citoyens malgaches de meilleurs services de santé. « En tant que principal donateur de Madagascar en matière de santé publique et donateur majeur des organisations internationales telles que l’OMS-Madagascar et la Banque Mondiale-Madagascar, le gouvernement américain ambitionne de jouer un rôle important en aidant le gouvernement malgache à assurer des soins de qualité pour tous », a-t-elle soutenu. Elle a mis l’accent sur l’importance des programmes conjoints des deux pays sur la santé maternelle et infantile, la nutrition, la lutte contre les maladies infectieuses ainsi que les soins primaires. « J’apprécie particulièrement le sérieux dont a fait preuve le ministre malgache dans une coopération très intensive et fructueuse avec les États-Unis face à ces défis».
Rappelons que les Etats-Unis ont été l’un des plus grands fournisseurs de vaccins anti-Covid à la Grande île depuis 2021 dans le cadre du mécanisme Covax, en offrant 2,1 millions de doses de vaccins des marques Jansen et Pfizer.
Par ailleurs, le gouvernement américain, via l’USAID, a alloué une enveloppe de 5,1 millions USD pour financer les établissements de santé et 2,5 millions USD pour aider à la livraison et au déploiement des vaccins, élargir les tests de dépistage des maladies infectieuses et fournir des équipements de protection individuelle aux agents de santé durant les moments forts de la pandémie de Covid-19.

Marc A.

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Citoyenneté numérique : « Le vide juridique, entrave au respect des droits humains et des libertés »

 

 

 

 

L’ONG Ilontsera, opérant dans l’observatoire des médias et de la communication, a manifesté ses préoccupations quant à l’utilisation accrue des outils et des pratiques numériques. L’association estime que « le vide juridique constitue une entrave au respect des droits humains et des libertés, et constitue par la même occasion un frein au citoyen qui n’ose plus dénoncer quoi que ce soit, laissant la porte ouverte à l’impunité, quand bien même les faits dénoncés par les lanceurs d’alertes et activistes seraient avérés ou pourraient constituer des pistes et indices à suivre pour une éventuelle enquête ». Et surtout s’ils se révèlent d’intérêt public.
Au regard des évènements qui ont eu lieu ces derniers temps et qui mettent en danger la liberté d’expression, la liberté d’opinion et le droit à l’information, l’ONG Ilontsera recommande une application impartiale et égale de la loi pour que celle-ci ne devienne un instrument politique ou « l’arme des plus forts ». La perte de confiance au système judiciaire peut favoriser le « tribunal de Facebook », là où les usagers déversent leurs frustrations ou leur quart d’heure de gloire.
Même s’ils ne représentent qu’un nombre infime à l’échelle du pays, les utilisateurs des réseaux sociaux, devenus la nouvelle opinion publique, sait que ceux-ci peuvent peser lourd dans la réalité, et peuvent influencer le processus de prises de décision politique et impacter ainsi la vie de toutes les communautés.

L.R

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Coopération nippo-malgache : Le Japon évalue ses projets à Madagascar

 

 

 

 

L’ambassade du Japon a effectué une évaluation du projet de construction de la rampe d’accès aux étages et d’aménagement au Centre hospitalier universitaire de gynécologie-obstétrique de Befelatanana, financé en 2015 par le gouvernement du Japon. Cette rampe est toujours utilisée par les patients à mobilité réduite et qui éprouvent des difficultés à se déplacer entre les étages du bâtiment. Elle facilite également l’accès aux étages aux brancardiers.
Cette coopération avec le Japon a servi énormément à l’amélioration des infrastructures et des aménagements internes des hôpitaux malgaches.
Les innombrables donations aux microprojets locaux du gouvernement Japonais ont bénéficié aux ONG, aux organisations publiques, aux institutions éducatives et médicales afin d’améliorer les conditions de santé et répondre aux différents besoins de développement humain de la population locale.

Recueillis par Velo Ghislain

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CUA : Le concept de « Takarivan’Iarivo » est de retour

 

 

 

 

 

La commune urbaine d’Antananarivo (CUA) relance le concept « Takarivan’Iarivo ». Pour cette année,  l’événement se tiendra les 4 et 5 novembre prochains, de 18h à minuit. « Takarivan’Iarivo » mettra cette fois à l’affiche des artistes locaux, guinéens et français, avec des jeux et des animations telles qu’un cirque.
L’événement « Takarivan’Iarivo » ambitionne, par ailleurs, de faire découvrir l’art culinaire.
Toutes ces activités culturelles se dérouleront dans la capitale malgache, Antananarivo, dans un cadre convivial, tout en tenant compte des règles du code municipal d’hygiène (CMH).
Créé en mars 2020, « Takarivan’Iarivo » avait été suspendu pour cause de pandémie de Covid-19.
Dans la même optique, la CUA organisera un autre événement baptisé « Tsangatsangan’Iarivo » le dimanche 6 novembre 2022. Il sera pensé pour les promenades en famille sur une partie de l’avenue de l’indépendance d’Analakely, laquelle sera transformée momentanément en avenue piétonne de 09h00 à 18h00 pour cette occasion.
L.R
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La biodiversité de Madagascar en danger : Les Etats-Unis lancent l’alerte !

 

 

 

 

La dégradation de la biodiversité de Madagascar ne laisse pas indifférents les Etats-Unis. En conférence de presse à Andranomena, SEMme Claire Pierangelo, ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar et Anne Williams, directrice générale de la branche malgache de l’agence américaine pour le développement international USAID ont alerté l’opinion sur la situation qui prévaut dans la Grande île. « L’heure est à la prise de responsabilités puisque l’avenir économique et social du pays est en jeu », a averti l’ambassadrice américaine.
En effet, la situation du Menabe, notamment de la préservation de la forêt de Kirindy, inquiète ces diplomates américains. Au cours de leur visite des lieux du 2 au 6 octobre derniers, elles ont relevé des pratiques de défrichage de forêts, d’exploitation illégale de bois des aires protégées, des cultures sur brûlis. En somme, ces hauts responsables de l’ambassade des Etats-Unis ont dénoncé ces pratiques malsaines au profit de la culture de maïs. « Notre objectif est de préserver les forêts et d’apporter un développement économique à cette région Menabe », a souligné l’ambassadrice américaine devant la presse.
Par la même occasion, SEMme Claire Pierangelo a souligné que les collectivités locales et les autorités étatiques du Menabe travaillent d’arrache-pied à la préservation de la biodiversité. Une occasion pour elle de louer l’initiative du gouvernement malgache du programme « titre vert » soutenu par les Etats-Unis, afin d’assurer une meilleure assistance à la population locale. Toutefois, l’ambassadrice avait regretté l’existence d’un réseau qui favorise la dégradation de la biodiversité locale ainsi que la propagation de la culture illégale de maïs. Elle n’a pas caché que des hommes politiques ainsi que des hommes d’affaires locaux font partie de ces réseaux.
Quoi qu’il en soit, elle se dit favorable à soutenir la partie malgache dans le cadre de la protection de la biodiversité. Mais elle souhaite que les citoyens malgaches, tout comme les responsables gouvernementaux, avancent des plans concrets. « La perte de la biodiversité va certainement impacter sur l’économie du pays, pour ne citer que le volet touristique ».
De son côté, la DG de l’USAID Madagascar a proposé la mise en place d’une politique de migration adéquate afin d’aider les migrants à améliorer leurs revenus. La pauvreté profonde est pointée du doigt comme étant l’une des principales causes de ces actes de dégradation de l’environnement. En revanche, tout repose sur l’éducation des populations à la préservation de l’environnement, estime la DG de l’USAID.
Marc A.
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