Secteur WASH : L’USAID renforce son appui

 

 

 

 

Madagascar fait partie des priorités de l’Agence des États-Unis pour le dévelop­pement international (USAID) en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène. La visite de courtoisie rendue lundi dernier par une délégation de l’USAID, conduite par sa Directrice Générale Anne N. Williams au ministre de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, Fidiniavo Ravokatra, a permis de dresser un bilan des travaux réalisés, ainsi que des perspectives pour les 5 années à venir.
Madagascar et le gouvernement américain entretiennent une collaboration de longue date en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène via l’USAID et le programme WASH. De nouveaux programmes sont actuellement en gestation. Il en est ainsi de l’assainissement en milieu urbain, ou encore de l’adduction d’eau potable en milieu rural. Le ministère de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène et l’USAID sont actuellement en train de conceptualiser la mise en œuvre de ces projets. Une rencontre se tiendra d’ici peu pour discuter des moyens d’aligner le programme à la vision et à la politique du gouvernement malgache.
A l’heure actuelle, 250 communes de Madagascar ont bénéficié du précédent projet d’adduction d’eau potable de l’USAID, et cela va se poursuivre au cours des 5 prochaines années. Par ailleurs, l’USAID s’engage dans les projets humanitaires, comme la construction de puits, afin que de nombreuses personnes puissent avoir accès à l’eau potable. Une trentaine de puits ont été réalisés et environ 120 autres seront construits sur les 5 prochaines années. La Directrice Générale de l’USAID, Anne N. Williams, a déclaré que «Madagascar est extrêmement important pour le Gouvernement des États-Unis dans le contexte « Dio wash ». C’est un pays prioritaire pour l’USAID et nous espérons pouvoir continuer notre coopération sur le WASH dans les années à venir ».

Recueillis par C.R

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Ouverture de la session parlementaire : Razanamahasoa en faveur de la séparation des pouvoirs

 

 

 

 

La présidente de l’assemblée nationale a abordé, dans son discours d’ouverture de la session ordinaire du parlement, les dérapages présumés des députés et qui font beaucoup jaser au sein de l’opinion publique. Christine Razana­mahasoa a souligné que de nombreux faits rapportés dans les médias et les réseaux sociaux dénoncent l’implication des députés.
« J’en appelle au respect du principe de la séparation des pouvoirs », a-t-elle soutenu hier. Un message qu’elle a adressé à la fois aux députés et aux membres du gouvernement. « Nous, députés, sommes des législateurs et non des exécutants. En contrepartie, je demande à l’exécutif de ne pas empiéter les platebandes du parlement », a-t-elle déclaré.
L’ouverture de la session ordinaire du parlement a été l’occasion pour la présidente de l’assemblée nationale de faire appel à l’apaisement, notamment en vue de la préparation des futures élections. Les propos d’incitation et les querelles malveillantes doivent être abandonnés afin de garantir la sérénité publique. En ce qui concerne la concertation nationale requise par l’opposition, elle a fait remarquer que seul un pays en crise demande une telle initiative. « Ce qui n’est pas le cas de Madagascar », estime-t-elle.
Par ailleurs, la présidente de l’assemblée nationale a abordé dans son discours la multiplication des feux de forêt de ces dernières semaines. A cet effet, elle a indiqué qu’un budget conséquent devrait être alloué à la préservation de l’environnement.

Marc A.

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Banque Mondiale : Accélérer les réformes

 

 

 

 

Le récent rapport sur l’évaluation des politiques et des institutions en Afrique (CPIA) a été au centre des discussions, mardi, à Anosy, de l’équipe de la Banque Mondiale avec la presse locale. Pour rappel, Madagascar a obtenu une note globale de 3,3 sur 6. Dans un contexte difficile, lié au Covid-19, Madagascar est parvenu à stabiliser son score. Toutefois, Madagascar devra redoubler d’efforts pour améliorer sa performance.
Jean Pascal Nganou, nouveau chef économiste de la Banque Mondiale, a insisté sur la nécessité d’accélérer les réformes. C’est dans la composante « gouvernance » que le score de Madagascar est le plus faible. « Des actions concrètes, prises dans ce domaine par les autorités, devraient suffire à améliorer le CPIA ». Il a également abordé l’importance de l’amélioration de l’environnement  des affaires, pour ne citer que la facilitation des accès au crédit, afin d’amener le secteur privé à investir et à relever le déficit de croissance de Madagascar.
Sur le plan macro-économique et fiscal, Madagascar  peut faire mieux et atteindre les performances des autres pays comme le Rwanda. «Nous travaillons étroitement avec les autorités pour améliorer ces aspects », a indiqué le chef économiste de la Banque Mondiale. Il y a aussi beaucoup à faire au niveau du commerce. « Il faudra libéraliser les échanges et faciliter le commerce »,  s’est-il exprimé.  Selon ses dires, d’autres aspects sont à prendre en compte dans le CPIA, pour ne citer que la stabilité du secteur financier ou encore le capital humain, mais le plus important concerne la transparence de la gestion du secteur public.
Le CPIA est une revue annuelle et systématique de chaque pays emprunteur de la Banque Mondiale. Il vise non seulement à évaluer les performances du pays, mais également à guider les allocations des ressources financières limitées et à déterminer une large part de l’enveloppe IDA  (Association Internationale de Développement) allouée au pays.
C.R
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Exploitation minière : Mise en place des zones d’encadrement

 

 

 

 

 Des zones d’encadrement sont mises en place pour permettre aux petits exploitants miniers d’exercer en toute quiétude. Un début de concrétisation est noté avec le lancement officiel des premières zones d’encadrement en région Amoron’i Mania, le week-end  dernier. Les zones d’exploitation minière des communes Mandrosonoro, Ambatofinandrahana, Itremo, Fenoarivo, Mahazina Ambohipierenana et  Fandriana en sont les premiers bénéficiaires. Les zones concernées ont été déterminées de manière à ne pas se superposer aux périmètres où des permis miniers ont été accordés, ou encore aux aires protégées. L’objectif est d’élargir les zones d’exploitation minière à tout le territoire national.
 « Comme les ressources minières sont non renouvelables, leur exploitation requiert une certaine organisation de manière à bénéficier à tous », selon le ministre des mines et des ressources stratégiques Olivier Herindrainy Rakotomalala. Cette démarche s’inscrit dans un souci de créer des emplois au profit de la population et d’améliorer sa résilience à la crise internationale. Cela s’aligne également au « velirano 10 » du président Andry Rajoelina sur la «gestion durable des ressources naturelles ».
Conformément à la politique générale de l’Etat, le ministère des mines et des ressources stratégiques ambitionne de professionnaliser les petits exploitants. La région Amoron’i Mania dispose de fortes potentialités minières à même de faire vivre des milliers de personnes. Outre la professionnalisation, la stratégie repose sur la formalisation des groupements de petits exploitants afin de lutter contre la gabegie et l’exploitation illicite.
Ces groupements seront appuyés et accompagnés par le ministère, à différents niveaux,  via les directions régionales et interrégionales. Il en  est ainsi des formations aux techniques d’exploitation, aux formalités administratives ainsi qu’à la commercialisation. Le ministre Olivier Rakotomalala a saisi cette occasion pour sensibiliser les collectivités décentralisées à l’utilisation à bon escient des redevances perçues en vue d’assurer un véritable développement local. Il a lancé un appel vibrant à la préservation et à la protection de l’environnement, en mettant l’accent sur la lutte contre les feux de brousse et de forêts.
C.R
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Affaire de corruption à Ihosy : Des élus et responsables locaux mettent la pression pour libérer un présumé

 

 

 

 

 

Le démembrement du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) de Fianarantsoa a déféré au parquet du tribunal d’Ihosy  le chef d’arrondissement administratif de la commune rurale de Satrokala et non moins adjoint du préfet de la région Ihosy. Ce fonctionnaire a été surpris en flagrant délit de concussion dans la délivrance de fiches individuelles de bovin le 15 octobre dernier. Au terme de sa garde à vue pour les besoins de l’enquête, il a comparu devant le juge du parquet hier. Selon des sources proches du dossier, des élus et responsables locaux exercent une pression sur les autorités judiciaires pour libérer le prévenu.
Cet adjoint du préfet est soupçonné d’avoir réclamé, à titre de droit, une somme supérieure à ce qui est due pour la délivrance des fiches individuelles des bovins (FIB) aux propriétaires des bovidés. Au moment du constat des agents du BIANCO, une quarantaine de FIB avaient été délivrées par l’agent, ce qui lui a permis d’empocher au moins 697.000 Ariary en une seule journée de commerce de bovidés.
Marc A.
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Solidarité du personnel de santé : Don de sang au CNTS ‘

 

 

 

 

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) du CHU/JRA doit utiliser une centaine de poches de sang par jour, soit pas moins de 16 000 poches par an pour subvenir aux besoins des malades. Cependant, les poches de sang du CNTS demeurent insuffisantes face aux demandes des patients de cet établissement hospitalier. Afin d’augmenter le stock de sang, la Solidarité du personnel de santé de Madagascar (SPSM) a organisé hier une séance de don de sang.
Les membres du SPSM ont profité de cette occasion pour encourager le don de sang, le centre étant régulièrement confronté à une pénurie de cet élément vital.
Le don de sang est un des moyens pour le CHU/JRA de sauver des vies, en cas d’accidents, d’accouchements compliqués, d’hémorragies ou encore des traitements du cancer et de la leucémie. Outre le fait de  sauver des vies, donner du sang confère également de nombreux bienfaits à la santé du donneur.
L.R
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Beach Soccer : Madagascar dans la course pour le championnat d’Afrique

 

 

 

 

La grande aventure continue pour nos joueurs de Beach soccer malgaches. Après la phase des qualifications, la Confédération Africaine de Football (CAF) a validé les résultats et confirmé la participation de 8 nations au titre de Champion d’Afrique de la discipline, dont Madagascar, l’Egypte, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria, l’Ouganda et le Sénégal.
La phase finale de la 5ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer se déroulera du 21 au 30 octobre 2022 à Vilankulo, Mozambique.
Suite à un regroupement de préparation à Mahajanga, une conférence de presse a été donnée au siège de la FMF d’Isoraka le week-end dernier en présence des membres de la FMF, de la délégation de Beach Soccer, et du partenaire Telma. En tant que partenaire n°1 du sport malgache et promoteur des jeunes talents, Telma a décerné une prime de qualification de 15.000.000 Ariary à l’équipe nationale de Beach Soccer, en guise de motivation pour la CAN. « Nous souhaitons accompagner ces joueurs, qui sont en train de vivre une expérience unique. Ils portent haut le flambeau malgache et nous sommes fiers du chemin qu’ils ont parcouru jusqu’à aujourd’hui. Depuis le début, Telma a été présent pour les encourager et les soutenir, et nous serons toujours avec les BAREA. Telma miaraka @ BAREA !Alefa BAREA! « , s’est exprimé Rado Ramaroson, responsable partenariat chez Telma Madagascar.
Telma veut donner à chaque Malgache l’opportunité de supporter ceux qui font briller notre nation en Afrique et partout dans le monde. Toutes les informations sur le déroulement de la compétition seront relayées sur les pages Facebook de la FMF et de Telma Madagascar. Un avenir prometteur à suivre de près pour le Beach Soccer malgache …Alefa BAREA!

Recueillis par C.R

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Syndicat des greffiers : Poursuite de la grève

 

 

 

 

Le mouvement de grève du syndicat des greffiers de Madagascar n’est pas près de s’arrêter, selon Alain Michel Randriamaro, président du syndicat. Les négociations avec le ministre de la justice et les représentants de la présidence de la République n’ont abouti à aucun consensus. Le président du SGM a même précisé que « le ministère ne fait montre d’aucune volonté concrète de répondre à nos revendications. Il nous renvoie à la fonction publique et au parlement…».
Le syndicat des greffiers dénonce également les pressions exercées par le ministère qui se traduisent par des réquisitions et une suspension de soldes. Des dispositions décriées par le syndicat mais qui ne feront pas reculer les grévistes, selon le président du SGM.
Face à cette intensification du mouvement, le président du SGM dénonce des usurpations de fonction dans certains tribunaux où de simples citoyens sans aucune qualification sont chargés d’assumer les taches de greffier. Une usurpation qui ne permet pas de valider un jugement rendu par le tribunal. Le SGM rappelle que leur mouvement a débuté le 6 octobre dernier et que, désormais, les greffiers déclinent toute responsabilité dans les verdicts rendus par les tribunaux qui n’ont pas été signés par leur corps depuis cette date. Le SGM précise que leur mouvement ne revêt aucun caractère politique.
Marc A.
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SIAE : Un bilan positif

 

 

 

 

Le rideau est tombé dimanche, au CCI Ivato, sur la première édition du Salon international des acteurs économiques (SIAE). «Nous sommes satisfaits de cette première édition » se sont réjouis les responsables de Riano Agency, précurseur de l’événement. A travers ses stands d’exposition, cet événement a été une grande opportunité de rencontre entre l’offre et la demande. Les non-initiés ont pu profiter des ateliers préalables lors des rencontres B to B, organisées avec l’équipe de «Trait d’Union par HL & CO ».
« Les séminaires ont été très intéressants et surtout de véritables moments d’échanges et de partage durant les tables rondes. Ce salon a permis de véritables rencontres business entre les acteurs économiques malgaches, ce fut pour nous un véritable outil de networking. C’était aussi une opportunité d’élargir notre portefeuille-client à l’échelle internationale », a témoigné Wink Mada, un participant.
Les promoteurs donnent rendez-vous pour une deuxième édition et remercient les partenaires, exposants, participants aux B to B…et tous ceux qui ont fait du SIAE un succès.

C.R

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Préparation aux élections : Interférence étrangère inacceptable

 

 

 

 

Le président de la Haute cour constitutionnelle a reçu hier, une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie. C’était l’occasion pour Florent Rakotoarisoa de rappeler que Madagascar est un Etat souverain et qu’à ce titre, aucune interférence étrangère n’est acceptée dans la préparation des élections. « Nous n’accepterons ni interventions, ni espionnages au sein de la HCC », a-t-il prévenu.
Cependant, le président de la HCC a indiqué que les partenaires internationaux sont toujours les bienvenus en matière d’appui et d’entraide avec son institution. Il a précisé que « Madagascar ne peut pas vivre en autarcie et doit travailler avec ses partenaires ». Il en est ainsi de l’OIF dont les techniciens sont venus proposer leur expertise et leur appui matériel à la HCC. « Nous n’avions pas demandé cet appui, l’OIF nous l’a proposé » a-t-il précisé.
« L’organisation d’élections crédibles et transparentes est au centre de notre engagement velirano », a annoncé Florent Rakotoarisoa, à un an des futures élections.
Marc A.
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Excès de zèle des députés : A débattre durant la session

 

 

 

 

La série d’excès de zèle des députés de ces derniers jours ne laisse pas la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa indifférente. Plusieurs députés ont été cités dans des abus de fonction. Ces excès allaient de la saisie de produits miniers au transport de bois précieux.
A quelques heures de l’ouverture de la seconde session ordinaire, elle a indiqué que « Bon nombre d’entre eux ne sont pas nets, d’autres parviennent à cacher leurs défauts… Quoi qu’il en soit, il est aussi facile d’accuser à tort ou à raison. Que ceux qui n’ont pas pêché leur jettent la première pierre ». Une manière de préserver sa neutralité et de se fier aux faits réels et non aux simples accusations. Elle a cependant souligné que les sujets incriminant certains de ses collaborateurs seront certainement abordés durant cette session budgétaire.
Christine Razanamahasoa n’entend pas, pour le moment, parler de sanctions contre les parlementaires défaillants. « Les décisions sont toujours concertées et prises de manière consensuelle au sein du parlement ». Toutefois, elle rappelle que les députés sont des élus du peuple et qu’ils doivent servir d’exemple pour les citoyens.

Marc A.

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