Incendie dans la réserve d’Ambohitantely : Le MDN et le MEDD dépêchés sur place

Une alerte pour un incendie de forêts dans la réserve naturelle d’Ambohitantely, district d’Ankazobe, a été lancée en début de semaine. Mardi matin, le président Rajoelina et le premier ministre Christian Ntsay ont dépêché une délégation gouvernementale pour survoler la zone et localiser les départs de feu.
« Il s’agit de la seule réserve naturelle de la région Analamanga. Il faut la préserver à tout prix », a souligné hier le général Richard Rakotonirina, ministre de la défense nationale. Aussitôt, une équipe militaire du corps de la protection civile (CPC) a été mobilisée pour venir en aide aux communautés villageoises locales pour combattre les flammes. Marie-Orléa Vina, la ministre de l’environnement et du développement durable et le général Richard Rakotonirina, ont appelé la population à œuvrer davantage pour préserver l’environnement et la forêt.
Localisée entre les villages de Mahitsy et Andranovelona, cette réserve naturelle s’étend sur une superficie de 5.600 Ha dont 1.800 Ha de forêt naturelle et 3.800 Ha de savane herbeuse. Les rares vestiges des forêts du plateau central qui subsistent sur place font sa spécificité. La réserve sert d’habitat naturel à 3 espèces de lémuriens, 17 espèces de reptiles, 50 espèces de volatiles. Par ailleurs, des végétations endémiques constituent sa flore dont les Cunoniaceae, Celastraceae, Uapacaceae, Ravintsara, palmiers, pandanus et orchidées.

Marc A.

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Incendie dans les aires protégées : Une arrestation à Manatantely, région Anosy

Un individu suspecté d’avoir volontairement mis le feu à la réserve naturelle de Manatantely, en région Anôsy le 9 octobre dernier, a été arrêté. Un avis de recherche a été lancé contre ses complices.
Cette arrestation résulte de l’intervention de la cellule de crise récemment mise en place par le ministère de l’environnement et du développement durable (MEDD) aux côtés des autorités locales.
En vertu de la politique « zéro tolérance » contre les auteurs de feux de brousse et de forêt, le prévenu devra répondre de ses actes devant la justice.
Par ailleurs, les investigations se poursuivent en ce qui concerne les auteurs des incendies des autres aires protégées de Madagascar, selon la cellule de crise qui a précisé qu’un comité de lutte contre les feux de forêt a également été créé dans chaque district.
Le MEDD a fait état de 1.054 foyers d’incendie de forêts sur l’ensemble du territoire depuis le 9 octobre dernier. La partie Ouest de Madagascar est la plus touchée, les foyers étant favorisés par la chaleur étouffante de la saison et la sécheresse, selon les études menées.

L.R

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Stage agricole : 8 jeunes malgaches à La Réunion

Huit jeunes étudiants malgaches sont actuellement en stage agricole à La Réunion, dans le cadre d’un programme de bourses agricoles mis en œuvre par l’ambassade de France à Madagascar, en collaboration avec le Conseil Départemental de la Réunion, le centre de formation EPLEFPA FORMA’TERRA de La Réunion et Campus France Madagascar.
Ce stage de 2 mois se déroule à l’établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) Forma’Terra, à Saint-Paul, La Réunion.
Ces boursiers malgaches ont eu l’occasion d’intégrer le cercle des élèves du lycée agricole et de choisir une spécialisation, agriculture ou élevage. Selon la spécialisation choisie, ils participeront, en cours de stage, à des séances pratiques sur terrain au sein d’une exploitation agricole locale.

Velo Ghislain

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Arrêt temporaire de la centrale d’Andekaleka : Au moins 4 jours de délestage

Les abonnés de la JIRAMA devraient se préparer à des coupures fréquentes et plus longues d’électricité, ainsi qu’à des problèmes d’approvisionnement en eau. La centrale hydroélectrique d’Andekaleka sera totalement à l’arrêt pendant au moins 4 jours compte-tenu de l’intégration du groupe G4, à la fin de semaine.
D’après les responsables au sein de la JIRAMA, le processus comprend le drainage de la centrale qui nécessitera 22 heures, suivi de l’installation de la vanne de garde de type sphérique qui va durer 40 heures et enfin, du remplissage d’eau de la centrale qui prendra 16 heures. Il faudra ensuite installer le transformateur de courant dans le poste électrique sous enveloppe métallique afin de raccorder les groupes G3 et G4. « Ces interventions sont programmées à partir du vendredi 14 octobre à 22h00 jusqu’à mardi 18 octobre à 05h00. Pour cette raison, l’électricité injectée sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) sera réduite de manière significative, en particulier ce samedi 15, dimanche 16 et lundi 17 octobre. Des programmes de délestage tournant seront diffusés dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il est à noter que les coupures de l’électricité engendreront inévitablement des perturbations de l’approvisionnement en eau », précise la JIRAMA qui ajoute qu’il n’y aura pas de black-out mais de « délestage tournant ».
Pour rappel, l’incendie d’un transformateur d’Andekaleka survenu au début de cette année, avait entrainé l’inondation de la centrale
hydroélectrique. Plus tard, les trois groupes G1, G2 et G3 sont opérationnels. Aujourd’hui, les travaux d’installation du groupe G4, qui va augmenter la puissance de la centrale d’Andekaleka, sont achevés. La prochaine étape sera la mise en place de la vanne de garde de type sphérique pour la mise en service de ce groupe.
De source auprès de la JIRAMA, le groupe G4 injectera son premier mégawatt dans la première semaine du mois de novembre. Ce générateur va fournir 33,2 MW pour accroître à 120MW la puissance totale de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka. La mise en place de cette infrastructure permettra d’améliorer l’approvisionnement en électricité grâce à l’augmentation de la production, mais également de réduire le coût de la production d’électricité, car l’exploitation des sources d’énergies renouvelables est moins coûteuse. Les délestages tournants, liés à l’insuffisance de la production d’électricité, devront ainsi diminuer progressivement.
Les générateurs de la centrale pourront également être entretenus en procédant à l’arrêt de l’un des groupes endehors des heures de pointe. «Cependant, les résultats de la mise en place du G4 ne seront réellement palpables qu’en janvier 2023 étant donné la saison de l’étiage qui va empêcher la centrale d’atteindre sa capacité maximale de production à cause du tarissement des sources en eau », anticipe la JIRAMA.
  Recueillis par CR
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Drogue en milieu scolaire : Arrestation d’un couple de dealer

La gendarmerie nationale a arrêté un couple en flagrant délit de vente de cannabis à proximité d’un établissement scolaire d’Ambohibao Antanana­-
rivo. Selon les premiers éléments de l’enquête, ces deux dealers n’hésitaient pas à interpeller les élèves à la sortie de l’école pour les persuader d’en acheter. Ils n’en étaient pas à leurs premiers essais. Les deux individus utiliseraient diverses stratégies pour vendre du cannabis.
La consommation de drogue en milieu scolaire devient un phénomène préoccupant, amenant les forces de l’ordre à mener une campagne de sensibilisation de lutte contre la drogue et les stupéfiants dans de nombreux établissements scolaires de la capitale depuis juin dernier. Force est de constater que prévenir les jeunes du danger de la drogue ne suffit pas pour éradiquer le fléau.
A l’adolescence, les jeunes en quête d’identité sont tentés d’expérimenter des comportements à risque, tels que la consommation de drogue. Ces produits psycho-actifs sont de plus en plus répandus au sein de la communauté malgache. On se souvient de l’épisode des vendeurs de « space-cake », ce réseau de trafiquants de cocaïne et d’héroïne qui opérait en douce dans le milieu scolaire.

L.R

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Greffiers et ministère de la justice : Entente mais grève maintenue

Une délégation du syndicat des greffiers de Madagascar (SGM) conduite par son président, Alain Michel Randriamaro, a été reçue lundi par le ministre de la justice François Rakotozafy. L’entretien a duré près de quatre heures sans pour autant déboucher à un consensus immédiat.
Selon le président du SGM, une entente a été conclue entre les deux parties mais le SGM n’est toujours pas disposé à lever la grève générale engagée depuis la semaine dernière. En revanche, le président du SGM a fait savoir que leur mouvement de contestation s’assouplira afin de ne pas pénaliser les usagers de la justice.
De son côté, le ministre de la justice François Rakotozafy a annoncé la publication d’une note instaurant un service minimum dans les tribunaux, tout en concédant aux greffiers leur droit de grève. Il a cependant averti qu’aucune menace ou pression sur les employés ne sera tolérée.
Cette deuxième rencontre des greffiers syndicalistes avec les représentants du ministère de la justice s’est déroulée dans une ambiance cordiale, a admis le président du SGM. La première rencontre, deux semaines plus tôt, n’avait même pas permis au SGM d’annoncer cette grève générale qui a pris de court les usagers de la justice.
Marc A.
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SIAE : Un tremplin pour la relance de l’économie

Le Salon international des acteurs économiques (SIAE) organisé par Riano Agency, se tiendra du 13 au 16 octobre au centre de conférence International (CCI) d’Ivato. Pour relancer l’économie nationale post-crise sanitaire et face au contexte mondial difficile, il est indispensable de mettre en relation les différents acteurs du circuit économique. Une telle initiative permettra de promouvoir et de développer les opportunités d’affaires. Le SIAE se veut être une plateforme d’échanges pour les entreprises régionales, nationales  et internationales, tel qu’il a été annoncé, lundi, à Andranomena, par les promoteurs en conférence de presse en  présence de tous les partenaires.
Mahaytia Andrianarivo, gérant-fondateur de Capital M., a fait constater que l’accès aux financements est l’une des difficultés qui affectent les entreprises. Pour y remédier, des solutions sont apportées à travers des fonds d’investissement.
NextA, incubateur d’entreprise, est aussi partenaire officiel de cet événement. Carole Rakotondrainibe, son Managing Director a indiqué «nous faisons en sorte que les entrepreneurs incubés puissent développer leurs entreprises et pérenniser leurs activités ». En plus des pavillons d’exposition, NextA animera des conférences thématiques. «En notre qualité d’expert en entrepreneuriat, il est important pour nous d’informer et d’initier chacun à l’entrepreneuriat », a-t-elle enchainé. Nourdine Hakim, executive director de Green Fish, pour sa part, a indiqué que Madagascar constitue un partenaire privilégié de Mayotte. Cet événement permettra ainsi de consolider davantage les opportunités d’affaires entre Mayotte et Madagascar.
Le promoteur Riano Agency a dédié cette première édition à tous les acteurs clés du secteur économique venant d’Antananarivo, d’Antsirabe, de Fianarantsoa, de SAVA, de Mananara, de Morondava, d’Antsiranana, de Toamasina, de Mayotte, de la Tanzanie et de Dubaï. L’opérateur mobile Airtel s’associe également à cet événement économique.
Outre les 200 stands d’exposition, une plateforme d’échanges autour du thème «investir dans la filière vanille» aura lieu.  Des conférences thématiques et des rencontres B to B figurent également au programme, ainsi qu’un défilé de mode.
C.R
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Lutte contre les feux de brousse et de forêts : Mise en place d’une cellule de crise

Le ministère de l’environnement et du développement durable (MEDD) avec le concours de nombreux entités et établissements ministériels, a mis en place une cellule de crise, chargée de prévenir et de coordonner les actions de lutte contre les feux de brousse et de forêt. Les autorités sont en effet préoccupées par la multiplication des foyers d’incendie de forêts, survenus récemment.
Selon les statistiques du MEDD, près de 100.000 Ha de forêts sont réduits en cendres chaque année. En 2018, 360.000 Ha de terrain sur les 590.000 km² de la superficie de Madagascar ont été la proie des flammes dont 60 .921 Ha de feux de forêt et 299.445 Ha de feux « non-forêts ». En termes de répartition régionale, la région Menabe détient le sombre record avec près de 55.000 Ha de surfaces consumées par le feu, suivie de Melaky, de Boeny, d’Analamanga et d’Itasy.
La cellule de crise, créée à titre de mesure d’urgence, comprend le bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et la cellule de prévention et de gestion des urgences (CPGU), ainsi qu’une douzaine de ministères dont le ministère de l’intérieur et de la décentralisation, celui de l’agriculture et de l’élevage, celui de la communication et de la culture, celui de la défense nationale, le secrétariat d’Etat en charge de la gendarmerie, le ministère de la sécurité publique, celui de la justice, celui du développement numérique, de la transformation digitale, des postes et des télécommunication, celui de l’éducation nationale, celui des transports et de la météorologie, celui de l’économie et des finances, et du ministère de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.
Les entités de la cellule de crise ont tenu leur première réunion d’urgence lundi pour discuter des actions à entreprendre.
En vertu de sa politique « zéro tolérance », le MEDD a annoncé de sévères sanctions contre les auteurs de feux de brousse et de forêts.

LR

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Cannelle : Une production stagnante

L’intérêt pour la cannelle malgache s’est accentué ces dernières années mais la production ne parvient pas à satisfaire la demande. L’offre semble même stagner à moins de 3.000 tonnes par an, mettant ainsi une forte pression sur les ressources.
Le ministère de l’agriculture et de l’élevage via le projet CASEF, dans ses efforts d’amélioration de l’environnement institutionnel de la filière cannelle et en continuité des actions entreprises dans le développement et la pérennisation de cette filière, a organisé un atelier interrégional de concertation et de proposition d’amélioration du cadre règlementaire. Cette rencontre consistait à proposer une amélioration du cadre règlementaire d’exploitation de la filière. La cannelle étant, jusqu’à présent, considérée comme un produit accessoire de la forêt.

Velo Ghislain

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Basket-ball : FIBA Africa Regional youth camp

La « Fiba Africa Regional youth camp » commence ce jour à Antananarivo avec 19 pays participants dont Madagascar qui sera représenté par 12 basketteurs, 6 basketteuses et 5 coaches. En tout, ils seront 45 joueurs et 15 coaches à suivre ce stage de formation, encadré par 4 techniciens de la Fédération internationale de basket-ball (FIBA) et de la NBA.
La FIBA a dépêché deux techniciens dont le Sénégalais Cheick Sarr, instructeur et coach principal de l’équipe nationale du Rwanda et le Marocain, Naoufal Uariachi, également instructeur et ancien coach principal de l’équipe nationale du Maroc.
Du côté de la NBA, deux experts sont dans nos murs pour encadrer les stagiaires. Il s’agit du directeur technique de NBA Academy, Joe Touomou, et de l’entraîneur principal de Zamalek, coach à NBA Academy Will Voigt.

Velo Ghislain

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Concertation nationale : Un « non-événement » pour Sylvain Rabetsaroana

Ancien membre du conseil supérieur de la transition (CST), candidat aux présidentielles de 2013 et actuel président d’honneur du Kung Fu Wisa, Sylvain Rabetsaroana s’est adressé à la presse lundi au By Pass en soutenant que « la tenue d’une concertation nationale proposée par l’opposition est un non-événement. Le pays ne traverse pas de crise majeure, ni de guerre tribale. Bien au contraire, Madagascar a été noté positivement par la Banque Mondiale en matière de gouvernance politique et économique ». A son avis, ceux qui véhiculent cette initiative de concertation nationale « aspirent à une cohabitation pour, simplement, briguer des sièges ».
En 2013 et 2019, deux élections démocratiques ont été organisées à Madagascar. « Attendons les prochaines élections et ce sera à ce moment là qu’on pourra prétendre à l’opportunité d’une concertation », a-t-il avancé. Il a par ailleurs fait savoir que les appréhensions de certains partenaires internationaux et membres de la société civile sur des risques de doublons dans la prochaine liste électorale sont précoces. « Ces partenaires et membres de la société civile devraient prêter main forte à la partie malgache dans les campagnes de sensibilisation pour parvenir à des élections crédibles », a-t-il insisté. En effet, Sylvain Rabetsaroana estime que le plus important est de faire participer le maximum de citoyens pour garantir la légitimité des élus et particulièrement du président élu.

Marc A.

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