Préservation de l’environnement : Recycler les déchets électroniques

Un projet de recyclage de déchets électroniques a été présenté hier à Andraharo. Le ministère de l’environnement et du développement durable loue et soutient cette initiative qui vise à atténuer les impacts du changement climatique. «La préservation de l’environnement est au centre des priorités du gouvernement et un facteur de développement économique », s’est exprimé Mamitiana Andriamanjato, directeur de cabinet représentant la ministre de l’environnement et du développement durable.
En partenariat avec l’association Valomada, fondée par Théo Nicolas Gallart, Telma lance un projet de collecte et de recyclage des déchets électroniques qui constituent un danger pour l’environnement. La convention a été signée hier à Andraharo. L’objectif est de vivre dans un environnement plus sain, et de faire de Madagascar un pays vert. Selon les explications de Patrick Pisal Hamida, administrateur directeur général du groupe Telma Madagascar, les usagers auront à déposer leurs appareils électroniques auprès des Telma Shop. Valomada les récupérera par la suite pour leur donner une seconde vie, soit en recyclant les matériaux, soit en les réparant afin de les redistribuer à des associations caritatives. Ce geste simple citoyen peut ainsi avoir des impacts socio-économiques importants.
C.R
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Affaire « carburant frelaté » : 2 gérants de station-service placés sous mandat de dépôt

« Deux gérants de station-service de Toamasina ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt dans le cadre de l’affaire de carburant frelaté » et de nombreux autres ont été auditionnés aux fins d’enquête, a révélé l’association des gérants de station-service de Toamasina dans un communiqué adressé à la presse hier. Ils ont exprimé leurs préoccupations d’une éventuelle fermeture en série des stations services et ses impacts sur l’économie locale. Les gérants des stations services de Toamasina exhortent, de ce fait, les autorités à mener une investigation plus approfondie autour de cette affaire qui défraie la chronique.
« S’il s’avère que des stations services sont réellement impliquées dans cette affaire de carburant frelaté, que leurs gérants respectifs fassent l’objet de sanctions exemplaires afin de lever le doute sur la qualité des carburants mis en vente auprès de toutes les autres stations services », selon le communiqué.
Cette association nie fermement toute responsabilité dans la production et la commercialisation de carburant frelaté. « Les stations se contentent de passer des commandes et d’acheter le carburant auprès des compagnies pétrolières. Nous respectons scrupuleusement les procédures de dépotage, dictées par les compagnies pétrolières et l’OMH au moment de la livraison ».

L.R

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JIRAMA : Perturbation de l’approvisionnement en eau dans plusieurs quartiers

Des travaux d’entretien seront opérés ce jour, dans la matinée, à la station de production d’eau Mandroseza II. A cet effet, une rupture de l’approvisionnement en eau dans de nombreux quartiers sera observée, dont à Anosy, Isoraka, 67Ha, Andraharo, Antanimena, Ankadifotsy, Ankorondrano, Ivandry, Ambohibao, Itaosy…
«Les travaux consisteront à assainir les infrastructures de traitement et de stockage (floculateur, filtres, citerne de stockage d’eau traitée), détecter les éventuelles défaillances et procéder à la réhabilitation ou au remplacement des équipements défectueux », selon les explications apportées par Andrinirina Rakoto, directeur des opérations Eau Antananarivo, de la JIRAMA. La  station de production de Mandroseza II sera ainsi en arrêt pendant 4 heures, de 08h à 12h, pour ce faire. A l’issue de ces travaux, un retour progressif de l’approvisionnement en eau est attendu.
 «Ces travaux d’entretien sont réalisés deux fois dans l’année, avant et après la saison  des pluies », a précisé ce responsable de la JIRAMA. Les objectifs sont multiples : améliorer l’offre en eau potable, assurer la pérennité des infrastructures ainsi que le respect des normes requises en matière de traitement d’eau, tout en garantissant un approvisionnement continu.
Les localités alimentées par la station de Mandroseza I pourraient également subir de légères perturbations. Les unités de traitement d’eau conteneurisées comme celles de Bemasoandro, Antanimenakely, Ambohidrapeto  devront néanmoins permettre d’atténuer les perturbations dans les quartiers riverains. D’ores et déjà, la JIRAMA présente ses excuses aux abonnés pour les désagréments engendrés par ces travaux.
C R
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Îles Eparses : Le nouvel ambassadeur de France se montre prudent

A l’issue de la présentation de ses lettres de créances au président Andry Rajoelina, le nouvel ambassadeur de France SEM Arnaud Guillois a fait montre de réserve sur le dossier « Îles éparses ». Interrogé par la presse, il a rappelé que le sujet avait en effet été abordé avec le Chef de l’Etat malgache. « Nous avons abordé tous les sujets d’intérêt commun. Il n’y a pas lieu d’évoquer les détails de tous ces sujets », a-t-il déclaré.
En revanche, SEM Arnaud Guillois a souligné, à l’occasion de sa toute première intervention à la presse malgache, que son entretien de plus d’une heure avec le président Andry Rajoelina s’est déroulé dans une ambiance très amicale et cordiale. Les deux personnalités ont fait un tour d’horizon des priorités du président malgache ainsi que des apports de la France aux problématiques malgaches notamment l’eau, l’énergie et le développement durable. « Madagascar et la France ont beaucoup fait ensemble et nos deux pays peuvent encore en faire davantage à l’avenir », a conclu l’ambassadeur de France.
A noter que la commission mixte paritaire franco-malgache se réunira en octobre autour du contentieux des Îles éparses. Cette commission devra inclure les ministres des affaires étrangères respectifs des deux pays ainsi que leurs techniciens en matière de législation internationale.

Marc A.

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SYNAD : « Mettre fin aux pressions politiques »

Les administrateurs civils contestent toute ingérence dans l’exercice de leurs fonctions. « Il importe de mettre fin aux pressions politiques exercées sur tous les fonctionnaires », s’est insurgé, hier à Anosy, Paolo Raholinarivo, président du Syndicat national des administrateurs civils (SYNAD) au cours de leur assemblée générale extraordinaire. Il a insisté sur la nécessité de mettre en place un Etat de droit et une meilleure gouvernance.
Les administrateurs civils sont disposés à remplir les tâches qui leur incombent pour protéger les intérêts de la population et de ses biens. «En dépit des pressions auxquelles nous faisons face, nous n’allons pas tenir en otage la population malgache. Quelles que soient les décisions que nous prenons, nous sommes aussitôt taxés soit de partisans de l’opposition, soit de partisans du régime», a expliqué le président du SYNAD qui ajoute qu’il est inconcevable que « de simples politiciens soient à l’origine d’affectations disciplinaires de hauts fonctionnaires ».
Il a fait noter que de nombreux assistants d’administration, des attachés et administrateurs civils sortis de l’école de l’administration «flottent», se retrouvant sans poste, alors que des individus n’ayant suivi aucun cursus sont, par exemple, nommés délégués d’administration, qualifiant cela d’inadmissible. Paolo Raholi­-
narivo a profité de cette occasion pour appeler tous les fonctionnaires à exercer dans la droiture, conformément à la loi, afin d’être une fierté des Malgaches.
Il a réitéré que les administrateurs civils ne doivent pas être catalogués d’opposant, mais être perçus comme une force de proposition et gardiens de la souveraineté nationale. «Nous ne sommes pas contre le pouvoir, mais nous sommes un contre-pouvoir », a-t-il précisé.
Le SYNAD demande, par ailleurs, à être doté des moyens leur permettant de mener à bien leurs missions.

C.R

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Tourisme : Une soixantaine d’opérateurs touristiques attendus

‘‘Plus d’une soixantaine d’opérateurs touristiques prévoient de se rendre à Madagascar en octobre», a annoncé Joël Randriamandranto, ministre du tourisme à son retour du Salon français des professionnels du tourisme (Top Resa), qui s’est tenu le 20 septembre dernier à Paris, Porte-de-Versailles. Cette manifestation d’envergure internationale a permis à la délégation malgache de promouvoir davantage la destination « Madagascar » en Europe.
Issus d’une quinzaine de pays, ces opérateurs touristiques vont participer à la promotion du tourisme dans la grande île, qui commence progressivement à retrouver son rythme de croisière depuis la réouverture de nos frontières.
Ils auront pour mission principale de promouvoir les nouvelles offres touristiques à Madagascar qui pourraient susciter l’intérêt de nouveaux touristes qui envisagent de découvrir les potentialités touristiques de Madagascar.

L.R

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Relations bilatérales : Madagascar élargit ses relations diplomatiques

Conformément à la diplomatie d’ouverture et non exclusive, mise en œuvre par le gouvernement malgache, et en marge de la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, le ministre des affaires étrangères Richard Randriamandrato a signé les déclarations relatives à l’établissement des relations diplomatiques entre la République de Madagascar et trois nouveaux pays dont la République de Saint-Marin, la République Dominicaine et le Royaume de Bahreïn.
Les entretiens du ministre malgache avec ses trois homologues ont porté sur le développement de la coopération bilatérale. Les échanges d’expériences en matière de tourisme, ou encore d’exploitation des ressources marines et de gestion des océans font partie des perspectives de coopération abordées au cours de ces entretiens.
Par ailleurs, l’établissement de ces relations diplomatiques ambitionne de renforcer les soutiens mutuels au niveau international et multilatéral à des sujets d’intérêt pour Madagascar, tels que les candidatures de ressortissants malgaches auprès des instances multilatérales ou encore les réformes du Système des Nations Unies à Madagascar.

Recueillis par Velo Ghislain

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Accès à l’eau potable : Des experts américains au chevet de Madagascar

Les deux journées d’atelier sur la gestion des ressources en eau ont été clôturées hier à Ankorondrano. Cette session s’est déroulée avec le concours de 6 ministères et agences gouvernementales malgaches, de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar, du corps des ingénieurs de l’armée américaine (USACE) et du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (USAFRICOM). Les mesures pratiques et durables que Madagascar peut adopter afin d’améliorer la sécurité de l’eau ont été au centre de cette session.
« Nous avons discuté des moyens techniques pour maitriser la gestion de l’eau à Madagascar », a souligné Adolphe Rakotoarison, directeur de cabinet du ministre de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène. Les ingénieurs américains ont partagé les connaissances permettant cette maîtrise technique tant en période d’inondations qu’en période de sécheresse. Ce haut responsable du MEAH a soutenu qu’une bonne partie des eaux malgaches est tout simplement déversée en mer sans qu’on n’ait pu l’utiliser avant.
De son côté, Anderson, représentant l’USAFRICOM, a souligné qu’une entente entre les gouvernements américain et malgache doit être conclue pour assurer la continuité de cet atelier, notamment sur le plan technique. « Il s’agira de maîtriser les ressources et les potentiels hydrologiques  de Madagascar » a-t-il précisé.
Pour sa part, SEMme Claire Pierangelo, ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar a rappelé les enjeux de l’accès à l’eau potable aux les populations et à leurs activités commerciales et agricoles. « L’eau nous relie et ne nous divise pas »,  a-t-elle conclu.
Marc A.
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Coopération nippo-malgache : Projet de production de biogaz

Des avancées sont constatées dans le projet de production de biogaz à partir de la transformation des déchets organiques, comme les bouses de bovidés, mis en œuvre par l’ONG Madagasikara Mirai en partenariat avec l’ONG Ecology Online basée au Japon. Après la phase-pilote à Ankadikely Ilafy pour Analamanga et à Ankadinondry Sakay pour Itasy, un troisième digesteur de biogaz vient d’être installé à Antsirabe, en région Vakinankaratra.
Une telle initiative permet d’améliorer le niveau de vie des ménages bénéficiaires. « Avec le dispositif mis en place, mon foyer est alimenté en électricité. Je peux également effectuer la cuisson quotidienne sur un réchaud à biogaz, ce qui me facilite la tâche », se réjouit Monique, agent du Conseil de développement rural d’Antsirabe II, qui fait partie des premiers bénéficiaires de ce projet. Selon ses explications, la bouse de vache et de porc est transformée. Le dispositif technique est facile à exploiter et nécessite un minimum d’entretien quotidien. La terre qui recouvre le digesteur le protège et maintient la température adaptée à toutes les saisons.
Asakawa Lucienne, PCA de l’ONG Madagasikara Mirai à Antsirabe, a assisté à la mise à feu de ce dispositif auprès de la première bénéficiaire. « Nous avons l’intention d’installer plusieurs digesteurs de biogaz à Antsirabe. Nous allons ainsi effectuer un crowdfunding au Japon en collaboration avec l’ONG Ecology Online Japan, pour assurer la pérennité de notre projet à Madagascar », s’est-elle exprimée.
Nakada Riho, une volontaire de la JICA affectée au sein de la direction régionale du ministère malgache de l’agriculture et de l’élevage du Vakinankaratra, a également assisté à cet événement. Les différentes parties prenantes se sont accordées à dire qu’un tel projet permettra assurément de lutter contre la déforestation et de protéger l’environnement.
C.R
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Madagascar – UE : L’ambassadrice Isabelle Delattre rend visite à la présidence

Les deux hauts responsables de la présidence de la République Baomiavotse Vahinala Raharinirina, directrice de cabinet du président de la République et Espérance Pelandroy, secrétaire générale, ont reçu hier SEMme Isabelle Delattre Burger, ambassadrice de l’Union Européenne à Madagascar, au palais d’Ambohitso­-
rohitra. « L’entretien a porté sur plusieurs sujets relatifs à la situation politique et sociale du pays, ainsi que sur la coopération entre l’Union européenne et Madagascar », rapporte le communiqué de l’ambassade. L’ambassadrice a été accompagnée, à cette occasion, de son conseiller politique.
A noter que l’Union Européenne préconise pour les futures élections la mise en œuvre des recommandations émises par la mission de suivi des obser­-
vations électorales. Des recommandations qui demandent une meilleure indépendance des institutions électorales, de la cour des comptes ainsi que la nécessité de réformer plusieurs textes relatifs au financement des campagnes.

Marc A.

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Inspection Générale de l’Etat : 51 milliards d’Ariary de fonds publics détournés

L’inspection générale de l’Etat (IGE) a découvert 51.225.212. 736 Ariary de détournement de fonds dans des organes de l’Etat durant la période du 1er janvier au 31 août 2022. Ces chiffres ont été dévoilés par Daniel Randrianarivony, directeur général de l’IGE hier, à Antaninarenina, à l’occasion de la présentation officielle du rapport d’activités semestriel de cette branche rattachée à la présidence de la République. Lors d’un point de presse, le DG de l’IGE a souligné que ces détournements ont été identifiés lors des investigations menées dans des ministères, des collectivités décentralisées et dans des établissements publics.
L’IGE a agi sur ordre de la présidence de la République, selon le directeur général. En revanche, l’IGE n’a pas de statut d’officier de police judiciaire et ne peut donc arrêter les présumés auteurs de ces détournements de deniers publics. « Notre rôle se limite à la présentation du rapport d’inspection » a-t-elle précisé à la presse.
Daniel Randrianarivony a indiqué que dans les infractions en matière de détournement de deniers publics, les héritiers ou les ayant-droits des auteurs sont également tenus de rembourser les fonds détournés, en cas de décès. Le ministère des finances dispose d’un service de recouvrement pour se charger de cette tâche. Les mesures de sanction peuvent être accompagnées de décisions pénales et administratives telles que la radiation de la fonction publique.
13 inspecteurs d’Etat opèrent sur tout le territoire national dont 7 sont rattachés à l’IGE.

Marc A.

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