Journée mondiale de la contraception : Les enjeux de la sensibilisation

Environ 23 millions d’adolescentes dans le monde souhaitent avoir accès à la contraception sans y parvenir. Selon la récente enquête démographique et de santé à Madagascar, seuls 18,6% des adolescentes de 15 à 19 ans utilisent une méthode contraceptive moderne, alors qu’environ 3 adolescentes sur 10 ont commencé leur vie féconde.
Il importe de renforcer les sensibilisations sur la contraception et sur le planning familial, selon les précisions de Lalaina Razafinirinasoa, directeur national de Marie Stopes Madagascar, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la contraception, hier. Cette journée a permis de faire connaitre toutes les méthodes contraceptives aux jeunes pour le choix de leur santé sexuelle et reproductive. A Madagascar, la célébration a vu le départ de caravanes communautaires vers les axes nord et sud pour une campagne respective de 9 et 11 jours.
Une jeune fille de 18 ans, originaire de Lavanono, Androy, a témoigné de l’importance des méthodes contraceptives. «J’ai été contrainte d’abandonner l’école à l’âge de 15 ans car je suis tombée enceinte. Mon corps n’était pas encore prêt à avoir un enfant et ma santé était encore précaire. J’ai fait une fausse couche ».
Les préjugés, le manque de moyens et la stigmatisation empêchent de nombreuses jeunes filles d’avoir accès au mode de contraception dont elles ont besoin. Dans le but de leur offrir les moyens d’agir, les services et informations en matière de contraception doivent être disponibles par le biais de services axés sur les jeunes. «La contraception ne permet pas seulement d’éviter une grossesse. Elle change des vies. Le monde de demain sera façonné par les jeunes d’aujourd’hui. Grâce au libre choix en matière de contraception, nous pouvons les aider à poursuivre leurs rêves d’avenir », a conclu Lalaina Razafinirinasoa.
C.R
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Marchands informels des 67 Ha : Forcés de quitter les lieux

Les opérations d’assainissement des rues de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) se poursuivent. Après la rue Rainibetsimisaraka, communément appelée « petite vitesse », hier, c’était au tour des marchands informels qui squattent les trottoirs des 67Ha qui ont été forcés par les agents communaux de quitter les lieux. En dépit des contestations des concernés, la municipalité a fait montre de détermination.
Les éléments de la police communale et de la police nationale ont été mobilisés pour contenir les tentatives de débordement et de préserver l’ordre public.
Le maire Naina Andriantsitohaina reconnait que les réactions des marchands étaient prévisibles car prendre une telle mesure n’a pas été facile d’autant plus qu’elle compromet l’unique activité de subsistance de nombreuses familles depuis des années. La municipalité a cependant rappelé que « plusieurs infrastructures sont érigées pour accueillir les commerçants ambulants d’Antananarivo et ils sont invités à régulariser leur situation et à rejoindre ces sites ».
Ces opérations d’assainissement ambitionnent de restaurer les valeurs de la ville des mille et à préserver l’intérêt commun, d’après le maire.
L.R
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M. Shri Bandaru Wilsonbabu Nouvel ambassadeur de l’Inde

Le ministère des affaires extérieures de l’Inde a annoncé hier la nomination de M. Shri Bandaru Wilsonbabu en tant qu’ambassadeur de l’Inde auprès de la République de Madagascar. Ce diplomate de carrière a été co-secrétaire de la division Eurasie au ministère des Affaires extérieures jusqu’à sa nouvelle nomination. Il est entré dans le service des affaires étrangères (IFS) en 2004.Il devrait rejoindre son poste à Madagascar sous peu. Il succède ainsi à SEM Abhay Kumar, arrivé en fin de mandat après 3 années à la tête de la représentation diplomatique indienne à Madagascar.
L’Inde et Madagascar entretiennent de cordiales relations bilatérales. Leur coopération porte sur plusieurs domaines dont l’énergie, l’éducation, la santé et les nouvelles technologies. Madagascar est un allié de taille pour l’Inde sur le plan international, puisque la Grande Île a toujours soutenu les intérêts de l’Inde auprès des instances internationales. Madagascar recense 17.500 ressortissants indiens dont environ 2.500 détenteurs de passeport indien. La plupart travaillent dans le commerce et dans l’industrie manufacturière. Ces dernières années, un certain nombre de professionnels indiens opèrent dans différentes entreprises, y compris des multinationales implantées à Madagascar.
Marc A.
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JIRAMA : Des subventions nécessaires et indispensables

La loi de finances rectificative (LFR) 2022 a relevé à 500 milliards d’Ariary le montant des subventions allouées à la JIRAMA, contre 380 milliards  d’Ariary dans la loi de finances initiale (LFI). «La totalité de ces subventions a été utilisée pour payer les fournisseurs de la JIRAMA et les dépenses en eau et en électricité de l’administration », a précisé hier, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’économie et des finances, en marge d’une signature de convention avec la Corée dans le cadre du projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar (PRIERTIM).
« Compte-tenu des difficultés financières auxquelles elle continue de faire face, la JIRAMA ne peut se passer de subventions. Cette société d’Etat a enregistré l’an dernier un bilan négatif de -450 milliards d’Ariary », a révélé le ministre Andry Ramaroson. «Si les conditions étaient les mêmes que l’année dernière, le bilan aurait été de -300 milliards d’Ariary. Mais l’incendie de la centrale d’Andekaleka a entraîné des pertes de 270 milliards d’Ariary. Non seulement il fallait utiliser les centrales thermiques, mais les dépenses liées à la réhabilitation de la centrale étaient exorbitantes. La hausse des prix à la pompe a par ailleurs entraîné des pertes de 223 milliards d’Ariary ».
Pour améliorer la situation financière de la JIRAMA, les négociations avec les fournisseurs en électricité se poursuivent, selon le ministre, en faisant allusion à un «contrat léonin », signifiant que les fournisseurs tirent le plus d’avantages, au détriment de la JIRAMA. Selon lui, les révisions en 2020 des contrats avec les gros fournisseurs avaient permis d’économiser 500 milliards d’Ariary. Les négociations vont se poursuivre avec plus de 10 petits fournisseurs. «Cela nous permettra de faire une économie de 6 à 10 milliards par opérateur tous les ans », a conclu le ministre.
CR
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Coopération Madagascar – Etats-Unis : Anglais intensif pour 25 militaires

Aux côtés du général Richard Rakotonirina, ministre de la défense nationale, SEMme Claire Pierangelo, ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar, a remis hier à Andranomena, un certificat de fin d’études à chacun des 25 militaires malgaches qui ont suivi des études d’anglais intensif. Elle a souligné le rôle-clé de la maîtrise de la langue anglaise dans la coopération sécuritaire entre les armées américaine et malgache, ainsi que dans l’interopérabilité de l’armée malgache avec les partenaires de sécurité régionaux et mondiaux. « La formation fera de chaque diplômé un meilleur officier, un meilleur leader et un plus grand contributeur à la sécurité de votre nation », a-t-elle souligné.
Le ministre de la défense a rappelé l’importance de former l’armée malgache à la langue anglaise afin que celle-ci soit vecteur d’une diplomatie de défense.
Le programme d’apprentissage de l’anglais initié par le ministère de la défense nationale et le laboratoire d’anglais a été créé en 1995 et soutenu par le département de défense des Etats-Unis. Le programme prépare les membres de l’armée malgache à participer à des exercices d’entraînement conjoints et multilatéraux, comme les exercices annuels « Cutlass express » et ouvre des possibilités à des programmes de formation continue essentiels, comme les programmes d’éducation et de formation militaire internationale (International Military Education and Training – IMET) financés par les États-Unis.

Marc A.

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Affaire « Revenge Porn » : Fleurydo placé en détention provisoire

Fleurydo, l’ex petit ami de l’artiste chanteuse Wendy Cathalina, a été placé en détention provisoire pour « diffamation et délit de fuite ». Le verdict est tombé hier au terme de l’instruction. En outre, un avis de recherche a été délivré contre un 2ème individu actuellement à l’étranger, suspecté d’être son complice dans la diffusion de la vidéo compromettante, mettant en scène la chanteuse.
Une source proche du dossier a souligné que la justice a reçu « certaines pressions ». Le procès a toutefois été entaché de vices de procédure. Le tribunal avait auparavant délivré un mandat de dépôt contre le prévenu pour abus de confiance suite à l’enquête de la police économique. Or, cette décision de justice a été déduite de la peine prononcée contre l’accusé, ce qui a soulevé l’étonnement dans le camp des plaignants.
Fleurydo a été appréhendé par les forces de l’ordre à Antanimena le 22 septembre dernier, puis emmené au service de cybercriminalité du camp Ratsimandrava pour enquête, avant d’être remis à la justice.
L.R
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Crédibilité du processus électoral : La COI vient en appui à la CENI

La Commission de l’Océan Indien (COI) apporte sa contribution pour l’optimisation des processus électoraux malgaches. Vendredi dernier, à la demande de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), une équipe d’experts de la COI a participé à l’évaluation des stratégies de communication et de sensibilisation des électeurs au processus électoral. Pour ce faire, les experts ont dispensé une séance de formation au profit des représentants des organes de gestion des élections. L’objectif est de s’assurer de processus électoraux crédibles, transparents, pacifiques et inclusifs, conformément aux engagements du projet de la COI intitulé « gouvernance, paix et stabilité en Indianocéanie».
Les média bénéficient également de l’expertise de la COI dans la production d’informations relatives aux processus électoraux. A ce titre, une vingtaine de journalistes malgaches suit une formation dispensée par les experts de la COI, du 26 au 28 septembre à Antananarivo.

Velo Ghislain

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Sécurité routière : 24% des conducteurs positif au test d’alcoolémie

Un contrôle sur 400 conducteurs a été effectué à l’occasion d’une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière menée par le ministère des transports et de la météorologie durant la soirée du 23 septembre. 97 d’entre eux ont été déclarés positifs au test d’alcoolémie, dont 49 avec un taux d’alcool supérieur à 0,4mg/litre d’air expiré, ce qui équivaut à une infraction au code de la route, même si le conducteur n’a présenté aucun signe d’ivresse.
Comme il s’agit d’une campagne d’éducation, les autorités routières n’ont sanctionné aucun contrevenant et se sont contentées, dans un premier temps, de rappeler les conducteurs à l’ordre. Toutefois, les conducteurs de véhicule et de deux-roues testés positifs ont été immobilisés, dans l’attente de conducteurs sobres pour reprendre le volant.
Les sanctions seront appliquées à compter du 15 décembre. Cette campagne sur la sécurité routière vise à sensibiliser les conducteurs sur les dangers de la conduite en état d’ivresse, principal facteur d’accident.

L.R

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Mésentente entre le gouverneur et le préfet de Bongolava : Le ministère de l’intérieur ouvre une enquête

Une enquête sur les dissensions qui opposent le gouverneur au préfet de la région Bongolava, est ouverte, a annoncé Justin Tokely, ministre de l’intérieur et de la décentralisation lors d’un point de presse, vendredi en marge de la présentation du rapport d’activités du bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Plu­sieurs personnes, dont des officiels locaux et de simples citoyens résidents de la localité, seront auditionnées afin de faire la lumière sur les accusations menées contre le préfet de cette région du centre ouest du pays.
Le gouverneur de la région reproche au préfet de Bongolava de compliquer délibérément la délivrance des documents et actes administratifs aux usagers. Une situation qui a également alerté les maires de la région. Ces derniers se sont décidés à requérir l’intervention des autorités centrales.
Le syndicat des administrateurs civils est alors intervenu pour demander que lumière soit faite afin que le corps des administrateurs civils ne soit pas victime de simples accusations. Affaire à suivre.

Marc A.

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Cacao : 14.783 tonnes d’exportation en 2021

L’an dernier, Madagascar a exporté 14.783 tonnes de cacao, provenant majoritairement d’Ambanja, pour une valeur d’exportation de 24,5 millions USD. Madagascar exporte principalement vers les Pays-Bas, la Malaisie, l’Inde, l’Allemagne et la Belgique. Environ 30.000 paysans vivent de la production de cacao. Même si notre production est moindre par rapport à celle de la Côte-d’Ivoire ou du Ghana, le cacao de Madagascar est connu pour son excellente qualité de « label cacao fin 100% ».
L’union des coopératives Lazan’i Sambirano (UCLS) avec ses 23 coopératives adhérentes, œuvrant dans la plantation de cacao à Ambanja, a été représentée a la 4ème édition de la foire internationale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, du 22 au 25. Les planteurs estiment qu’il est préférable de rejoindre les coopératives. «Le cacao est vendu à 6.000 Ar/kg aux collecteurs, et à 11.000 Ar aux coopératives», a indiqué Aldys Judicarno Toly, président de l’UCLS lors de leur participation à la FIA. Cet évènement économique leur a permis d’optimiser leur visibilité pour des opportunités d’affaires.
Des initiatives sont menées à Madagascar pour faire du cacao une filière durable. Le Conseil national du cacao (CNC) qui réunit aussi bien les représentants de différents ministères que le secteur privé (producteurs, transformateurs et exportateurs) met en œuvre toutes les mesures afin d’accroitre la compétitivité nationale dans la filière cacao.
La présidence du conseil d’administration du CNC est assurée par le ministre de l’industrialisation, du commerce et de la consommation. Le MICC joue ainsi un rôle majeur dans la mise en œuvre des différentes stratégies destinées à promouvoir la filière. Madagascar participera d’ailleurs à la réunion de l’Organisation Internationale du Cacao qui se tient à partir d’aujourd’hui jusqu’au 30 septembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et réunit les pays importateurs et exportateurs. La délégation malgache est conduite par le ministre Edgard Razafindravahy.
CR
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Médicament : Lutte contre le commerce illicite

Pour s’assurer de la qualité d’un médicament, il est fortement recommandé de l’acheter auprès d’une pharmacie. Force est de constater que les ventes de médicaments dans les ruelles deviennent un phénomène récurrent.
La journée internationale des pharmaciens célébrée samedi à Antaninarenina a été une occasion pour lancer un appel contre le commerce illicite de médicaments.
« Nous sollicitons une étroite collaboration avec les différentes instances pour renforcer la lutte contre le commerce illicite de médicament et démanteler le réseau derrière de telles pratiques. Le médicament ne se vend pas comme n’importe quelle marchandise. La vente de médicaments est régie par des textes légaux», a rappelé Tsirahonanarivo Rakotoarisoa, vice-président du syndicat des pharmaciens de Madagascar. «Il y a des médicaments qui arrivent illicitement au pays sans respecter le circuit normal. Ils sont acheminés par cargo, dissimulés derrière des produits de première nécessité, sans passer par le ministère et sans être déclarés en tant que médicaments», a-t-il révélé.
Les coûts des médicaments ont été abordés durant cette journée. La production locale reste faible. « Avec le contexte mondial et le cours de change, tous les produits importés connaissent une hausse de prix, y compris les médicaments », a admis le Dr Faly Rakotoson, membre du bureau de l’ordre des pharmaciens. La journée a également été marquée par des dons de sang et des vaccinations contre le Covid-19.
Par ailleurs, en ce qui concerne le différend entre les pharmaciens et les dépositaires de médicaments, des discussions ont lieu avec le ministère de la santé publique. Un nouveau code de la santé est en cours d’élaboration et les différentes parties prenantes ont été consultées.
C.R
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