Départ de SEM Yoshihiro Higuchi : « Un sentiment de devoir inachevé »

Après deux années et demie à la tête de la mission diplomatique du Japon à Madagascar, SEM Yoshihiro Higuchi quittera le pays la semaine prochaine sur un sentiment de « devoir inachevé ». A une conférence de presse qu’il a donnée à la résidence du Japon à Ivandry, l’ambassadeur a fait remarquer que le temps qui lui est imparti était trop court pour lui permettre de mener à terme tout ce qu’il souhaitait réaliser au cours de sa mission, notamment sur le plan économique. En effet, il aspire à raffermir davantage les relations économiques entre Madagascar et le Japon. Il a soulevé l’optimisation de la sécurisation des investissements entre le Japon et Madagascar à travers un accord bilatéral, ou encore la promotion du libre échange entre la Grande Île et les autres pays du continent africain.
Afin d’améliorer le développement économique de Madagascar, notamment du secteur privé, l’ambassadeur du Japon souhaite que le gouvernement améliore davantage le climat des affaires à Madagascar. Face à la presse, il a avancé la nécessité de mettre en place des infrastructures indispensables à l’attraction des investisseurs, notamment sur le plan de l’énergie. Il a également abordé la bonne gouvernance qui, selon lui devrait être davantage améliorée, de même que la lutte contre la corruption. Toutefois, il a admis que des efforts ont été concédés même si ceux-ci avaient été ralentis par la pandémie de Covid-19.
SEM Yoshihiro Higuchi a loué les efforts de Madagascar dans la réalisation des nombreux projets de développement soutenus par le Japon, tels que les travaux d’extension du port de Toamasina, l’un des grands projets financés par le gouvernement japonais jamais entrepris à Madagascar. Ces travaux devront être achevés en 2026.
Par ailleurs, il exhorte le gouvernement malgache à redoubler d’efforts afin d’assurer un meilleur essor de la nation malgache pour une meilleure attractivité sur le plan international.
En ce qui concerne le secteur social, l’ambassadeur du Japon a souligné l’attachement de son pays à soutenir la sécurité alimentaire de Madagascar particulièrement des populations du sud. « Une enveloppe de 300 millions de Yens sera allouée à ces fins », a-t-il rappelé.
Dans le cadre de la promotion de la destination Madagascar, un navire de croisière japonais est attendu à Toamasina dans le courant de l’année 2023. « Le tourisme et l’exploitation des ressources halieutiques devraient garantir l’expansion de la grande île », a-t-il assuré.
Conscient du riche potentiel de Madagascar en ressources naturelles, l’ambassadeur du Japon a confié son optimisme pour l’avenir de la Grande Île. Il a annoncé que son pays soutiendra l’Etat malgache dans le cadre du plan Emergence Madagascar, présenté par le président Rajoelina jeudi dernier à l’ensemble des partenaires internationaux de Madagascar.
SEM Yoshihiro Higuchi a conclu que les relations entre les deux pays sont au beau fixe et caractérisées par 60 années de cordiales amitiés.

Marc A.

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Police nationale : Sortie de la promotion « AINA »

Vendredi, l’école nationale d’inspecteurs et agents de police (ENIAP) d’Antsirabe a sorti sa 27ème promotion baptisée « AINA » diminutif d’assiduité, intelligence, neutralité et action. Cette nouvelle promotion est composée de 199 nouveaux inspecteurs de police et 998 nouveaux agents de police ayant suivi une formation d’un an.
Dans son allocation, le contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarison, ministre de la sécurité publique, a souligné que le gouvernement a déployé de gros moyens pour instaurer la paix et la sécurité, garantes du développement. « L’augmentation des effectifs des policiers et éléments des forces armées en général, fait partie de ces efforts », a-t-il indiqué.
Le général Richard Rakotonirina, ministre de la défense nationale et Gisèle Ranampy, ministre de la fonction publique ont assisté à la cérémonie de sortie de promotion.

Marc A.

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Diplomatie : Fin de mission pour l’ambassadeur de France

L’ambassadeur de France SEM Christophe Bouchard arrive au terme de sa mission de plus de 3 années à Madagascar. Vendredi, il a rendu une visite d’adieux au président de la République Andry Nirina Rajoelina, au cours de laquelle il a exprimé sa satisfaction des liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.
Les deux personnalités ont fait un tour d’horizon des réalisations et projets soutenus par la France à Madagascar.
Le nouvel ambassadeur de France, M. Arnaud Guillois devra arriver au pays dans le courant de ce mois. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, section service public, M. Arnaud Guillois est un diplomate de carrière qui a fait ses débuts au Quai d’Orsay en 1999. De 2007 à 2019, il a occupé successivement les postes de conseiller à l’ambassade de France à Moscou, de conseiller technique chargé des affaires diplomatiques au cabinet du Premier ministre français, de conseiller de presse et porte-parole de l’ambassade de France à Washington, de sous-directeur des affaires politiques à la direction des Nations Unies, des organisations internationales, des droits de l’homme et de la francophonie au Quai d’Orsay, service en charge du suivi du conseil de sécurité des Nations Unies. Avant sa nomination à Madagascar, le diplomate français a occupé le poste d’ambassadeur à Djibouti.

Velo Ghislain

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Rugby : Les Makis Ladies à La Réunion

L’équipe nationale féminine de Rugby, les Makis ladies de Madagascar, enchaîne les tournois et participeront au tournoi Orange Rugby Seven, ce 17 et 18 septembre à La Réunion, aux côtés des sélections de la Réunion, de Maurice, de Mayotte et de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes (France). Le tournoi Orange Rugby Seven se veut être, pour les équipes de l’Océan Indien, des rencontres de préparation pour les Jeux des Iles de 2023.

Velo Ghislain

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Lutte contre le kere : Construction d’un CRNM à Ampanihy

Le district d’Ampanihy est une des zones de la région Sud-ouest fréquemment affectées par la sècheresse. Presque chaque année, sa population souffre d’une forte insuffisance alimentaire et de malnutrition aigüe. Bon nombre de ménages n’ont aucune ressource ni moyens de subvenir à leurs besoins élémentaires quotidiens et leurs accès aux vivres sont soumis à différentes contraintes.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement a choisi la ville d’Ampanihy pour implanter le 5ème centre de récupération nutritionnelle et médicale (CRNM) de Madagascar. La pose de la première pierre et l’ouverture officielle du chantier ont été réalisées mercredi par le secrétaire général du gouvernement, représentant le Premier ministre, en présence des autorités régionales et locales.
Le CRNM sera constitué de trois grands bâtiments dont le centre de santé, le réfectoire et la banque alimentaire. Le centre de santé est destiné aux consultations, au traitement et à la prise en charge des patients. Priorité sera accordée au traitement des personnes vulnérables et victimes de la malnutrition aigüe sévère (MAS) incluant les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes (FEFA). Quant au réfectoire, il servira à distribuer gratuitement et dans un cadre décent, des nourritures et des repas chauds, ainsi que de l’eau potable aux personnes malnutries et victimes du kere. Enfin, la banque alimentaire servira de magasin de stockage des vivres et des semences en prévision de la période de soudure et des semis agricoles.
La délégation conduite par le SGGL a profité de ce déplacement pour constater l’avancement des chantiers de construction des 4 autres CRNM des districts de Beloha, Tsihombe, Ambovombe et Amboasary où les gros travaux sont réalisés à 90%.

C.R

 

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FAO : Appel aux fournisseurs de semences vivrières

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en appui au gouvernement de Madagascar, veut renforcer son partenariat avec les entreprises et institutions fournisseurs de semences et de matériels agricoles, dans le cadre de plusieurs initiatives et projets mis en œuvre en régions Anosy, Androy et Atsimo-Andrefana.
« Le stock de semences de qualité, dont dispose la FAO à ce jour, ne suffira pas à couvrir tous les ménages agricoles qui participent aux projets dans le sud. En ce sens, un appel d’offres est lancé auprès des semenciers de Madagascar pour la fourniture de semences de légumineuses (embérique, arachide, lentille, niébé, pois de terre, pois du Cap), de céréales (maïs, mil, sorgho), de tubercules (boutures de manioc et lianes de patate douce), etc. Pour les semences de céréales et de légumineuses, la FAO collabore avec le Service officiel des semences (SOC) pour l’inspection et l’analyse des stocks suivant les normes de semences de qualité déclarée (SQD), si le fournisseur ne dispose pas d’un certificat actualisé». En plus des semences vivrières, la FAO sollicite la collaboration de fournisseurs de cajanus, de cactus inermes, de moringa, de mucuna, d’acacia, de papayers et d’agrumes
Parvenir à la sécurité alimentaire pour tous, est l’objectif au cœur de l’action de la FAO. A Madagascar, la FAO met en œuvre une quarantaine de projets dont le tiers intervient dans les régions du grand sud. Les principales interventions consistent à renforcer la résilience des producteurs agricoles vulnérables au changement climatique et aux chocs, et à rendre les systèmes alimentaires plus inclusifs et durables. Ces projets, financés par divers donateurs et en collaboration avec différents ministères du gouvernement, sont mis en œuvre par des partenaires tels que des organisations de la société civile et des entreprises du secteur privé.

C.R

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Sûreté aéroportuaire : Formation par la gendarmerie française

Trente-deux gendarmes issus de la compagnie des aéroports d’Ivato, de Nosy-Be, d’Antsiranana, de Toamasina, de Taolagnaro et de Mahajanga, ont suivi une formation en matière de sécurité et sûreté aéroportuaire, dispensée par deux experts de la gendarmerie des transports aériens de La Réunion, du 5 au 16 septembre 2022, à l’aéroport d’Ivato. Cette formation entre dans le cadre de la coopération avec la gendarmerie française.
L’objectif est de renforcer la capacité de ces agents de la gendarmerie en matière de sûreté aéroportuaire. Les modules de formation portaient sur les procédures à suivre lors des contrôles des passagers et des avions, les mesures d’urgence en cas d’accident/incident d’aéronef, la lutte contre le terrorisme, la police aéronautique. La formation a été axée sur des pratiques sur terrain.
Des attestations ont été remis aux stagiaires lors de la cérémonie de clôture de la session, hier.

S.R

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Affrontements à Ikongo : Les détails des évènements par le SEG

Le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie auprès de la défense nationale le général Serge Gellé a donné une conférence de presse, jeudi, pour apporter des précisions sur les événements qui se sont produits à Ikongo le 29 août dernier. D’emblée, il a justifié les réactions des forces de sécurité en précisant que « tout a été fait pour éviter une effusion de sang ». Des discussions ont été engagées par l’adjoint au chef de district et le commandant de la brigade d’Ikongo avec la foule de villageois avant qu’un groupe d’individus ne se lancent à l’assaut de la caserne de la gendarmerie locale. Toutefois, cette foule avait franchi le cordon rouge de sécurité, installé à 35 mètres de la caserne. Ce qui a contraint les éléments à lancer des grenades lacrymogènes et des tirs de sommation. Mais ces actes de dissuasion n’ont pas fait reculer les manifestants ni à les disperser. Par conséquent, les éléments de la brigade, renforcés par ceux de la police et de l’administration pénitentiaire, ont ouvert le feu. 9 personnes sont tombées mortes sur le coup.
De l’avis du SEG, les forces de l’ordre impliquées dans cette affaire n’avaient fait qu’appliquer la loi et que les procédures ont bel et bien été respectées en matière de maintien de l’ordre.
L’enquête se poursuit, a indiqué le général Serge Gellé devant la presse. Jusqu’ici, 49 individus ont été auditionnés dont des gendarmes, 4 maires et quelques-uns des villageois parmi les blessés. De même, les 5 éléments de la police et les 3 agents pénitentiaires appelés en renfort seront auditionnés dans les prochains jours.
Par ailleurs, les 4 individus soupçonnés du rapt d’un enfant albinos et qui ont été à l’origine de ces affrontements demeurent introuvables. Ils sont en effet parvenus à s’échapper au moment des affrontements.
La commission nationale indépendante des droits de l’homme à Madagascar (CNIDH) a également mené sa propre enquête et devra publier ses résultats dans les prochaines heures.

Marc A.

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Banky Foiben’i Madagasikara : L’affinage des 1.003 kg d’or avant la fin d’année

Les 1.003 kg d’or achetés par la Banky Foiben’i Madagasikara ne peuvent être considérés comme réserve nationale d’or tant qu’ils ne soient pas convertis en «or monétaire ». «L’affinage devrait être réalisée d’ici la fin de l’année » prévoit le gouverneur de la BFM, Henri Rabarijohn. Pour l’heure, l’or se trouve toujours à la Banky Foiben’i Madagasikara, et il confirme les propos du ministre des mines et des ressources stratégiques que le transport, l’assurance et l’affinage en Suisse sont en cours de finalisation.
Le gouverneur précise que sur les plus de 70 affineurs dans le monde, un seul est opérationnel en Afrique. 70% de l’affinage de l’or dans le monde sont réalisés en Suisse et que l’or doit être raffiné par une entreprise accréditée par la LBMA (London Billion Market Association) comme l’exige la norme internationale.
L’affinage pour obtenir de l’or monétaire est une grande première pour Madagascar. Seuls ces 1.003 kg d’or feront l’objet d’affinage. Les autres quantités d’or saisies et placées à la BFM n’en sont pas encore concernées. Les affineurs certifiés exigent en effet la traçabilité de l’or à transformer en or monétaire.
L’or est un élément de réserve des banques centrales au même titre que les devises fortes. La constitution d’une réserve d’or permet de soutenir la monnaie nationale, l’Ariary.

C.R

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Ampasamadinika – Toamasina : 95% des travaux achevés

C’est le laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTPB) qui contrôle les travaux de réhabilitation de la RN 2 Antananarivo-Toamasina. 95% du tronçon long de 50 km entre Ampasamadinika et Toamasina sont achevés, selon Gervais Razafindratsito, conducteur des travaux. Il fait remarquer que la densité de la circulation sur cet axe, ainsi que les pluies intermittentes ralentissent les travaux en cours, mais qu’ils seront intégralement terminés d’ici une trentaine de jours.
Des techniciens du LNTPB s’assurent régulièrement de l’avancée des travaux notamment en matière de respect des normes et de qualité. Zoary Lalaina Ramarokoto, chef de laboratoire au LNTPB souligne que le revêtement de la chaussée ou l’enrobé est sujet à de fréquents contrôles. Des prélèvements par granulométrie ainsi que des contrôles de température sont effectués, et des échantillons sont envoyés systématiquement à Antananarivo.
Le ministère des travaux publics a comme objectif «zéro nid de poule » sur la RN 2. Un objectif qui demande de renforcer les contrôles et de surveiller les usagers, estime l’entreprise de cette portion de la RN2, qui craint les surcharges des poids lourds.

Marc A.

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Accident maritime à Antsohihy : Fin des recherches

20 morts, dont 12 enfants et 8 adultes, tel est le bilan final de l’accident maritime de dimanche 11 septembre dernier à Ampondrabe Antsohihy en région SOFIA. Selon l’agence portuaire maritime et fluviale (APMF), les opérations de recherche et de sauvetage sont désormais closes.
La décision a été prise dans la mesure où plus aucune famille n’a déposé de déclaration de disparition ou de décès. Une enquête de sécurité a été ouverte afin de permettre à l’APMF de déterminer les circonstances réelles de la collision maritime ainsi que la responsabilité de chacun dans ce drame.
Pour rappel, un boutre transportant des marchandises est entré en collision avec une vedette qui transportait des passagers. L’accident est attribué à un manque de visibilité, l’une des embarcations n’était pas équipée de feux de navigation.

L.R

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