Egard Razafindravahy : Le défi de l’industrialisation

L’industrie ne contribue aujourd’hui qu’à hauteur de 15% du Produit Intérieur Brut. L’objectif est de passer cette contribution à 25% d’ici 2028, soit une augmentation de 10%, ce qui représente 1,5 milliard USD de richesses à créer. «Nous avons un grand défi à réaliser, celui de mener le pays sur le chemin de l’industrialisation » a avancé hier le ministre Edgard Razafindravahy lors du lancement officiel à Anosy du Projet d’Appui à l’Industrialisation et au Secteur Financier PAISF. Parmi les filières prioritaires figurent l’agrobusiness, les industries textiles, les industries de transformation minière (ciment…), les huiles essentielles ainsi que les énergies renouvelables.
La stratégie à mettre en œuvre est d’attirer les investissements nationaux et investissements directs étrangers. « Pour y parvenir nous visons deux principaux moyens : poursuivre les réformes mis en place pour l’amélioration du climat des affaires et mettre en place les zones d’émergence industriels. Le PAISF en tant que projet d’appui à l’industrialisation doit permettre d’accélérer la mise en œuvre de ces deux volets essentiels » a expliqué le ministre. Ce qui a été confirmé par le représentant pays de la Banque Africaine de Développement à Madagascar Adam Amoumoun.

C R

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Agriculture : 1.600 Ha protégés de l’érosion

Fin du Programme de lutte Anti-Erosion (PLAE) IV mis en œuvre par le ministère de l’agriculture et de l’élevage. 7.700 Ha ont été reboisés dans 35 communes des régions Sofia, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania et Ihorombe. Un résultat au-delà des objectifs du projet qui était de 6.000 Ha.
Par ailleurs, 1.600 Ha sont entièrement protégés contre l’érosion. Le programme qui a été financé par le gouvernement allemand a également pu distribuer 3.000 titres fonciers.
La clôture officielle du PLAE IV s’est tenue à Fianarantsoa le 6 septembre dernier.

Velo Ghislain

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Artisanat : 65 certificats distribués

Le ministère de l’artisanat et des métiers a délivré, samedi dernier, des certificats de valorisation des expériences acquises à 65 artisans.
Selon le ministère de l’artisanat, ces certificats sont destinés aux artisans qui peuvent prouver d’au moins cinq ans d’expériences. « Les artisans bénéficiaires doivent passer des tests effectués par des techniciens du ministère avant d’obtenir le certificat» a expliqué la ministre Sophie Ratsiraka.
Par ailleurs, le ministère prévoit d’établir un registre des artisans. « Le registre contiendra les informations concernant les artisans. Il facilitera la recherche de matières premières entre artisans des différentes régions» a expliqué la ministre.
Le registre sera digitalisé afin de faciliter son utilisation et de le vulgariser. Le recensement des artisans est déjà en cours.

Velo Ghislain

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Or : La reprise de l’exportation à l’étude

Si l’exportation aurifère est suspendue depuis 2 ans, c’est parce que les opérateurs n’ont pas rapatrié les devises. «C’est pour discuter des conditions et des balises à instaurer en vue d’une reprise de l’exportation légale de l’or qu’une consultation des différents acteurs de la filière a été menée récemment», a indiqué Olivier Herindrainy Rakotomalala, ministre des mines et des ressources stratégiques. Un projet de décret de reprise de l’exportation sera soumis prochainement au conseil du gouvernement. Des mesures doivent être prises pour garantir le rapatriement des devises et soutenir la monnaie nationale.
Les statistiques officielles sur l’exportation aurifère sont disponibles depuis la mise en place de l’Agence nationale de la filière or (ANOR) en 2016. «584 kg d’or ont été exportés en 2016, 2833 kg d’or en 2017, 3051 kg en 2018 et 2411 kg en 2019. Avant la suspension en septembre 2022, 1938 kg d’or ont été exportés. Tout cela représente un peu plus de 10 tonnes, ce qui représente dans les 600 millions USD si l’on estime le prix de l’or (sujet à des fluctuations) à 60 millions USD la tonne », selon les explications du ministre.
Le ministre s’est aussi exprimé sur l’affinage des 1.003 kg d’or qui seront envoyés en Suisse pour être convertis en or monétaire. Cette quantité correspond à l’or acheté par la Banky Foiben’i Madagasikara pour la réserve nationale d’or. «L’or se trouve toujours à la BFM. Les différents contrats relatifs au transport (à l’aller comme au retour), à l’assurance, à l’affinage sont en cours de finalisation », a conclu le ministre.

C.R

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Louise Mushikiwabo – OIF : Pour une francophonie moderne

Après une visite aux Seycheles, puis à Maurice, Louise Mushikiwabo secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a débarqué à Ivato samedi dernier pour une mission de 3 jours. Accueillie par Baomiavotse Vahinala Raharinirina, directrice de cabinet du président de la République, la SG de l’OIF ambitionne de soutenir la dynamique d’une francophonie moderne. Cette visite sera également une occasion d’échanger sur des sujets qui sont au cœur des programmes de l’OIF, tels que le rayonnement de la langue française, l’environnement, la promotion du numérique, la mobilité des enseignants, l’entrepreneuriat et la formation, l’économie bleue, la parité femme-homme et la jeunesse.
Lors d’une brève rencontre de la directrice de cabinet du président de la République avec la SG de l’OIF, Baomiavotse Vahinala Raharinirina a rappelé la participation active de Madagascar aux réflexions communes avec la Tunisie et d’autres pays africains francophones, sur la place de la langue française dans les négociations internationales sur le climat, lors de la COP26 à Glasgow alors qu’elle était encore ministre de l’environnement. Elle a abordé avec Louise Mishikikiwabo l’enjeu crucial du changement climatique dans un contexte où l’accès à l’information et les plaidoyers de tous les continents, de tous les pays et de tous les territoires sont d’une importance majeure pour une prise de décision commune.
La visite de Louise Mushikiwabo à Madagascar sera une occasion de s’entretenir avec le président Andry Rajoelina, puis avec Richard Randriamandranto, ministre des affaires étrangères ainsi qu’avec Sahondrarimalala Marie-Michelle, ministre de l’éducation nationale.

Marc A.

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Rajoelina à Ambilobe : Pour une justice équitable dépourvue de corruption

Au cours de son déplacement dans le nord de Madagascar, le président Andry Rajoelina a inauguré samedi le tribunal d’Ambilobe. « La mise en place de telles infrastructures renforce la présence de l’État au plus près de la population », a-t-il déclaré à cette occasion. Il a exhorté les magistrats de ce nouveau tribunal à rendre une justice équitable pour tous et dépourvue de corruption. Désormais, les habitants n’auront plus à se déplacer jusqu’à Antsiranana pour des dossiers judiciaires et documents administratifs.
Par la suite, le président de la République et son épouse, accompagnés d’une forte délégation du gouvernement conduite par le Premier ministre Christian Ntsay, ont inauguré la nouvelle école primaire publique de Matsaborilaidama, à Ambilobe. Une nouvelle infrastructure aux normes de l’éducation nationale, d’une capacité de 600 élèves et équipée d’une cantine scolaire. Des dictionnaires, manuels scolaires et tablettes numériques ont été remis par les autorités aux élèves de l’EPP.
Le couple présidentiel a clôturé son déplacement à Ambilobe par l’inauguration de la route en pavé du fokontany Laidama qui dessert le lycée d’Ambilobe et donnant sur la RN 6.

Marc A.

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Inauguration de la RN5-A : Le HVM répond au PRM

Le parti Hery Vaovao hoan’i Madagasikara (HVM), par la voix de son coordonnateur national Rivo Rakotovao, a donné la réplique au président Andry Rajoelina qui avait reproché à ses prédécesseurs les promesses non tenues au sujet de la réhabilitation de la RN-5A Vohémar – Ambilobe.
L’ancien président du sénat et chef de file du parti de l’opposition, a été quelque peu virulent dans ses propos : « Êtes-vous aveuglé par la haine, êtes-vous obligé de persécuter, de calomnier et de mentir ou n’avez-vous pas confiance en vos réalisations ? ». En effet, le président Andry Rajoelina a affirmé qu’aucun de ses prédécesseurs n’est parvenu à réhabiliter cette route nationale et les a qualifiés ouvertement de « personnalités non engagées dans le développement du pays ». Un reproche qui a déclenché la colère des dirigeants du parti HVM.
Pour rappel, l’ancien président Hery Rajaonarimampianina n’a fait que démarrer ce projet par la pose d’une stèle quelques semaines avant sa démission en 2018.

Marc A.

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Litige foncier : Hery Rasoamaromaka victime de dénigrement

Accusé, dans les réseaux sociaux, de spolier une propriété foncière à Mangarivotra Faravohitra, Hery Rasoamaromaka, gouverneur de région Analamanga a répondu ouvertement à ses détracteurs hier. Dans un communiqué publié sur Facebook, il souligne qu’il est « victime d’une manœuvre de dénigrement par des informations non fondées, au même titre que certains de ses pairs et ce, après le limogeage du gouverneur d’Alaotra Mangoro ». Il invite la presse ce lundi à 11h30 sur la dite propriété afin qu’il puisse apporter sa version des faits.

Marc A.

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Amitié nippo-malgache : Aide de la fondation Daiho-Uchida à 5 boursiers

1.000.000 Ariary. C’est la somme que chacun des 5 étudiants malgaches boursiers ont perçue de la Fondation japonaise Daiho-Uchida qui leur permettra de mieux préparer leur Master 2. SEM Higuchi Yoshihiro, ambassadeur du Japon, a rehaussé de sa présence la cérémonie de remise de bourses qui s’est déroulée vendredi au Grand Restaurant de Chine, à Antanimora.
La Fondation a toujours priorisé les étudiants méritants, spécialisés dans le domaine de l’infrastructure et du génie civil, dans l’octroi des bourses, le pays ayant besoin d’experts qualifiés en la matière. Cette année, les bénéficiaires sont issus de l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo, de l’Institut supérieur en technologie d’Antananarivo, de l’Institut supérieur technologique de Madagascar, de l’Ecole supérieure polytechnique d’Antsiranana et de l’université de Toliara filière Ecologie et Environnement. L’ambassadeur les encourage à accroitre leurs compétences et connaissances afin de contribuer activement au développement socio-économique durable du pays.
Par la même occasion, SEM Higuchi Yoshihiro a rendu hommage aux regrettés Fida Cyrille, ancien ambassadeur de Madagascar au Japon et Uchida Hiroshi, premier PDG de Daiho Corporation, fondateurs de la Fondation en 1997. Dans son allocution, il a rappelé que depuis la construction de la centrale hydro-électrique à Namorona en 1980, la société Daiho Corporation a toujours marqué sa présence à Madagascar. «Actuellement, Daiho Corporation met en œuvre deux grands projets à Madagascar : le projet de développement du port de Toamasina et le projet d’amélioration du pont de Mangoro et du pont d’Antsapazana Moramanga. Le gouvernement du Japon promeut l’infrastructure de haute qualité à travers le monde, car la qualité de l’infrastructure est un des piliers du développement durable. C’est ce dont les pays en voie de développement, comme Madagascar, ont vraiment besoin», s’est-il exprimé.
Hanitra Cyrille, administratrice adjointe de la Fondation Hiroshi Uchida-Daiho, estime que la présence de l’ambassadeur du Japon à cette cérémonie de remise de bourses témoigne de la volonté de développer les relations d’amitié et de coopération nippo-malgache dont le 60ème anniversaire est célébré cette année.

C.R

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Secteurs industriel et financier : Un prêt de plus 14 millions d’euros de la BAD

Le gouvernement malgache et la Banque africaine de développement (BAD) lancent officiellement le projet d’appui à l’industrialisation et au secteur financier (PAISF) pour un prêt d’environ 14,52 millions d’euros, à travers le Fonds africain de développement, guichet de prêt à taux concessionnel de la BAD.
Le PAISF est orienté vers le «secteur industriel », considéré comme essentiel, pour renforcer la résilience de Madagascar et réduire la pauvreté par la création d’emplois décents et la promotion de l’investissement. «La crise de Covid 19, ainsi que la flambée de coûts des matières premières ont démontré l’importance d’une stratégie industrielle prenant en compte la couverture de la demande intérieure en produits alimentaires afin de garantir la sécurité des populations», précise le bureau de la BAD dans son communiqué. Le projet appuiera notamment le plan de relance post-Covid, développé par les autorités.
D’autre part, le PAISF met en évidence le rôle du secteur financier, dont l’accès doit être facilité aux petites et moyennes entreprises pour un fonctionnement effectif du secteur industriel. Il souligne l’importance d’un système de formation, adapté aux besoins du marché du travail. Dans sa mise en œuvre, ce projet d’appui devra favoriser les conditions de l’investissement privé dans le secteur manufacturier de Madagascar, notamment dans les filières où le pays dispose d’avantages comparatifs comme le textile et l’agroalimentaire. Le projet pourra ainsi accélérer le développement des « zones d’émergence industrielles » (ZEI) qui permettront de capitaliser sur ces avantages comparatifs, développer des chaînes de valeur régionales et attirer des investisseurs internationaux.
Dans son approche, le PAISF appuiera l’industrialisation régionale sur le modèle «une zone, une usine» («one district, one factory») du Ghana. Le projet facilitera la création d’un fonds de partenariat public-privé (PPP), pour mieux inciter le secteur privé à s’impliquer dans le développement d’infrastructures. Le Fonds national de développement industriel (FNDI) fournira parallèlement une aide financière aux PME malgaches tout en accompagnant leur intégration dans la chaîne de valeur industrielle.

Recueillis par C.R

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Covid-19 : 12 nouveaux cas

Le ministère de la santé publique, dans son bilan national épidémiologique hebdomadaire, fait état de 12 nouveaux cas confirmés positifs au Covid-19 durant la semaine du 3 au 9 septembre, sur 532 tests effectués, soit un taux de positivité de 2,25%. La région Analamanga reste l’épicentre de la pandémie avec 10 nouveaux cas, suivie des régions Itasy et DIANA avec un cas positif chacune.
Par ailleurs, des 26 cas actifs, 5 présentent une forme grave de la maladie.
Aucun décès n’est à déplorer durant cette même période.

Velo Ghislain

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