Exportation de vanille : Ouverture de la réception des demandes d’agrément
Andry Rajoelina : Série d’inaugurations à Mandoto
Prix des carburants : Les revendications de la plateforme ROHY
Dans une déclaration à la presse jeudi, les leaders de la plateforme de la société civile ROHY ont récusé les nouveaux prix à la pompe en vigueur depuis le 11 juillet. « Il est faux de prétendre que la société civile a été consultée pour la fixation des nouveaux prix des carburants», ont-ils déclaré. ROHY souligne que les prix affichés à la pompe sont issus des discussions entre les dirigeants et les opérateurs pétroliers.
La plateforme ROHY propose que soit mis en place un espace de dialogue qui permettra de discuter avant toute fixation des prix. Par ailleurs, elle suggère une transparence de la structuration des prix des carburants, de la politique énergétique et de la gestion des dépenses publiques.
Dans sa déclaration, la plateforme ROHY s’est également adressée aux partenaires techniques et financiers (PTF) internationaux en les invitant à renforcer les contrôles et le suivi des projets réalisés. Elle a demandé aux PTF de s’abstenir de mettre la pression sur les décideurs et les dirigeants afin de les amener à adopter des décisions irrationnelles et non conformes aux réalités du pays.
La mise en place d’une politique économique visant à soutenir les industries, l’ouverture du gouvernement au dialogue ainsi que le renforcement de la lutte contre la corruption notamment dans la gestion des fonds publics, sont les grandes lignes des revendications de la plateforme ROHY auprès des dirigeants.
Marc A.

Insécurité sur la RN7 : 2 bandits abattus par les gendarmes
Les éléments de la gendarmerie nationale ont abattu 2 hommes armés considérés comme dangereux. L’intervention des gendarmes a été motivée par des renseignements anonymes sur une attaque à main armée qui devait se produire à Ambohimandroso. La gendarmerie a alors pris les devants en déployant un important dispositif de sécurité sur le long de la RN7 afin de les intercepter. Un barrage a aussitôt été dressé au niveau du poste avancé de Behenjy.
Le taxi-brousse suspecté de transporter les malfrats a été intercepté et les passagers ont été sommés de descendre pour un contrôle d’identité. Les suspects ont tenté de s’enfuir à ce moment précis mais c’était sans compter sur la vigilance des agents. Faisant fi des sommations, des échanges de tirs ont eu lieu. Les deux malfrats sont aussitôt tombés sous les balles des gendarmes. Le premier, un dénommé « Vonjy », est un bandit notoire qui fait l’objet d’un avis de recherche par la gendarmerie d’Antanifotsy pour de nombreuses attaques à main armée et de meurtre. Son complice, en revanche, n’est pas fiché. Ils étaient en possession de 2 armes de fabrication artisanale, dont une de calibre 12. La 2ème arme a été fabriquée à partir d’un fusil d’assaut MAS 36. 11 balles de fabrication locale ont également été saisies.
L.R

Antananarivo-Ivato : Le ticket à 800 Ariary
Suite à une réunion, jeudi, convoquée par le maire d’Ivato Penjy Randrianarisoa, le tarif des taxibe pour l’axe Ivato-Antananarivo a été revu à la baisse. Le ticket est donc à 800 Ariary dès aujourd’hui.
Depuis l’application des nouveaux prix à la pompe, le prix du ticket est passé de 600 Ariary à 1.000 Ariary. Estimant cette augmentation hors de portée des usagers, ces derniers ont demandé au maire d’intercéder en leur faveur auprès des transporteurs en commun.
Les parties prenantes dont la commune d’Ivato, les représentants des forces de l’ordre, des coopératives de transport et des usagers ont donc discuté hier avec le maire pour trouver finalement un accord de 800 Ariary pour le trajet complet, 600 Ariary pour le trajet Andranomena-Ivato et 500 Ariary pour Mamory-Ivato.
Velo Ghislain

Campagnes électorales : Transparency demande un plafonnement des dépenses
Au cours d’un mouvement de solidarité pour la démocratie, Transparency International Initiative Madagascar a tenu à conscientiser les électeurs potentiels sur leur rôle et leur contribution pour la crédibilité des futures échéances électorales. Ses représentants ont rappelé que les distributions de t-shirts, de casquettes et autres gadgets par les candidats durant les campagnes électorales représentent déjà une forme de corruption. « Seules les idées devront dicter le choix des électeurs et non les cadeaux ou l’argent ».
Transparency International Initiative Madagascar estime qu’un changement de mentalité est obligatoire afin que les élections ne se remportent pas à coups d’argent et de gadgets.
Il rappelle par ailleurs l’importance de la retouche et de l’amélioration du cadre juridique des élections. Il appelle à une grande mobilisation pour dissuader les autorités de mettre à jour les lois électorales en y intégrant le plafonnement des dépenses de campagne et l’obligation de transparence des sources de financement de chaque candidat. L’objectif est la tenue d’élections sans corruption en 2023.
Velo Ghislain

Association des taxis-ville d’Antananarivo : Ultimatum d’une semaine à la CUA
L’association des taxis-ville (FTAR) a posé un ultimatum d’une semaine à la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour prendre des dispositions contre les taxis-moto qui sillonnent les rues de la capitale.
Dans une déclaration, la FTAR exhorte la municipalité à prendre ses responsabilités vis-à-vis des taxis-moto qui opèrent dans l’illégalité, causant des pertes financières considérables aux taxis. La FTAR qualifie cette situation d’inadmissible compte tenu du prix actuel du carburant auquel ils doivent faire face.
Alain Andriamanarivo le porte-parole, a rappelé que les membres de l’association s’acquittent des 150.000 ariary de droit annuel ou encore des 20.000 ariary d’assurance mensuelle, entre autres. Sans compter les sanctions à la moindre infraction, contrairement aux taxis-moto « qui sont privilégiés », selon Alain Andriamanarivo.
Au terme du délai de l’ultimatum, les taxis-ville envisagent tout simplement de ne plus payer d’impôts.
L.R

Célébration du 14 juillet France-Madagascar : une coopération indissociable
Vaccination : Mise en place du Groupe Technique Consultatif
Le Groupe technique de consultation pour la vaccination (GTCV) à Madagascar a été créé officiellement, jeudi, au Novotel d’Alarobia. « Le GTCV est un organe composé d’experts nationaux indépendants issus de différentes spécialités. Il a pour mission d’élaborer des recommandations pour orienter les autorités sanitaires et les dirigeants des programmes nationaux de vaccination dans la définition des politiques stratégiques afin d’augmenter les taux de vaccination », a précisé le ministre de la santé publique, le Pr Zely Arivelo Randriamanantany.
Selon les dernières statistiques, seuls 35 à 40% des enfants sont entièrement vaccinés. «Il y a un gap de plus de 60% à combler », a-t-il fait remarquer. « Autrefois, les parents faisaient systématiquement vacciner leurs enfants. Il importe de voir les goulots d’étranglement susceptibles d’être à l’origine de la réticence à faire vacciner les enfants aussi bien à Madagascar que dans d’autres pays. La baisse de la couverture vaccinale est notamment due à la pandémie. Des mesures sont prises pour redresser la situation actuelle. La mise en place du GTCV est sollicitée pour augmenter le taux de couverture vaccinal » a avancé le ministre.
Le Pr Laurent Musango, représentant de l’OMS à Madagascar, a pour sa part approuvé la mise en place du GTCV. Il a rappelé qu’«un enfant vacciné implique une augmentation du PIB du pays. Une population en bonne santé contribue au développement du pays. Ce n’est pas une dépense, c’est plutôt un investissement sur la population, un investissement pour l’avenir du pays ».
C.R

Eau, assainissement et hygiène : Objectifs pour 2023
Un taux d’accès à l’eau de 60%, un taux d’utilisation des latrines basiques de 55% et une fin de défécation à l’air libre de 90%. Tels sont les trois objectifs stratégiques à atteindre en 2023 en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène. C’est pour développer des stratégies inclusives que le ministère de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène organise, depuis hier et ce pour deux jours, une réunion de coordination avec les partenaires du secteur EAH. «L’objectif est non seulement de renforcer le mécanisme de coordination qui décrit les rôles et les responsabilités de toutes les parties prenantes, mais également de faire en sorte que l’ensemble des intervenants soient alignés sur une même vision stratégique et politique du secteur», a avancé le ministre Fidiniavo Ravokatra. Bien que l’Etat s’efforce de mobiliser ses ressources propres internes, la collaboration avec les partenaires constitue un des appuis majeurs à l’obtention d’un meilleur résultat dans un délai raisonnable et d’atteindre, par la même occasion, une large couverture des actions.
C.R

Promotion de l’énergie durable : 7,7 millions USD de SDG Fund
Le premier ministre chef du gouvernement Christian Ntsay et le coordonnateur résident du Système des Nations Unies Issa Sanogo ont lancé, hier à Ivato, le projet conjoint pour un système financier innovant afin de promouvoir l’énergie durable à Madagascar.
Le projet consiste à accompagner une soixantaine de projets énergé-
tiques, à éviter une émission directe d’au moins 120.000 tonnes de CO2 et à décupler le levier financier du secteur énergétique. Il a ainsi un rôle stratégique dans la transformation économique et l’amélioration du bien-être des populations. Plus de 80.000 personnes en bénéficieront.
Ce projet d’une durée de 4 ans, de 2022 à 2026, est financé par le Fonds commun pour les objectifs de développement durable (SDG Fund) à hauteur de 7.733.345 USD.
Un appui technique à la mise en place d’un Fonds souverain de développement permettra par ailleurs au gouvernement de financer des projets structurants sur l’énergie durable. La création d’un mécanisme de « derisking financier » (atténuation des risques financiers) contribuera à cofinancer des projets d’énergie durable portés par le secteur privé, pour des impacts rapides.
Le projet va également mettre en place un incubateur pour les projets « énergie durable », destiné à appuyer les startups et les PME.
C.R
