Paiement électronique de carburant : Le SPECL en phase de test
Le Système de Paiement Electronique des dépenses en Carburant et Lubrifiant (SPECL) est en pleine phase de test, a indiqué, hier, Tianamandimby Ramanoel Rajaonarivony, Directeur de la Comptabilité Publique, au cours d’une séance d’information et de sensibilisation sur le Système de Paiement Electronique, qui s’est tenue à l’immeuble Plan d’Anosy.
La carte électronique remplacera progressivement les tickets carburants qui sont utilisés abusivement par les agents de l’Etat. Avant 2008, les Chèques Carburants et Lubrifiants (CCAL) se chiffraient à 42 milliards MGA par an, mais depuis 2009, ils ont atteint les 70 milliards MGA par an. En 2013, le montant total des CCAL délivrés à une direction d’un département ministériel, dont l’identité n’a pas pour autant été révélée, était de 390 millions MGA, ce qui équivaudrait à une consommation journalière de 800.000 MGA ou 580 litres soit 5.900 km de distance parcourue par jour tout au long de l’année. La gabegie, les dilapidations et détournements de deniers publics sont imputables à l’absence d’indicateurs logiques et quantifiables dans la détermination des budgets alloués à chaque département et il importe d’y mettre fin.
Avantages
Pour l’Etat, ce système lui permet d’assurer une gestion plus rationnalisée des crédits budgétaires et réduire les risques de détournement des deniers publics. En effet, cette modernisation permettra une meilleure gestion des dépenses en carburant et lubrifiants et mettra fin aux problèmes des faux CCAL. Chaque carte possède un numéro de série unique et une puce électronique cryptée que seul, le fabriquant peut déchiffrer.
Par ailleurs, avec ce système, les transactions et les échanges de données sont plus sécurisés. La dématérialisation permet également une automatisation des tâches ainsi qu’une meilleure traçabilité des transactions.
C.R
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