Le Président Andry Rajoelina a promis lors de sa campagne électorale la réhabilitation du Palais de Manjakamiadana. La cérémonie marquant le début des travaux a eu lieu hier, les finitions étant prévues avant le 26 juin 2020.
Achever les travaux de réhabilitation totale du palais de Manjakamiadana avant le 26 juin 2020, célébration du 60e anniversaire de l’indépendance. Le Président de la République Andry Rajoelina l’a déclaré, hier à Manjakamiadana, lors de la cérémonie marquant le début des travaux de réhabilitation de ce palais à la fois symbole de la royauté d’Imerina et un patrimoine national. Le palais sera réinstauré et conservera son plan initial. D’ailleurs, Andry Rajoelina promet également d’apporter une touche de modernité. Pour le Président de la République il importe de rappeler à la future génération l’importance et la valeur de ce patrimoine culturel ainsi que l’histoire du pays. «Nous utiliserons la technologie moderne notamment des projections et des hologrammes pour faire connaître aux futures générations l’histoire. Nous reconstituerons l’histoire à travers les modernités telles dans les musées internationaux, au niveau du 3e étage», explique Andry Rajoelina. Le 6 novembre 1995, le palais de Manjakamiadana a disparu sous les flammes. Andry Rajoelina espère que nos larmes deviennent une joie 25 ans après l’incendie. Ensemble nous bâtirons un nouvel avenir. Madagascar connaîtra une émergence 60 ans après l’indépendance.
Le roi Andrianjaka (1610-1630) a fondé le Rova d’Antananarivo. Les souverains merina y ont édifié, l’un après l’autre, un ou plusieurs bâtiments afin d’affirmer leur légitimité. Le ministre de la Culture et de la Communication, Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy estime que la restauration du palais de Manjakamiadana permettrait de rétablir la souveraineté nationale. Elle a montré sa volonté de participer à la réalisation de ce projet aux côtés du Président de la République qu’elle qualifie de «bâtisseur». La reconstruction de l’hôtel de ville à Analakely illustre davantage le caractère de «bâtisseur» d’Andry Rajoelina, selon ses explications.
Vola R
Imprimer