Les paramédicaux ont annoncé leur détermination à poursuivre leur mouvement et maintiennent leurs revendications malgré l’interdiction de la Préfecture de tenir leur Assemblée Générale. Le syndicat réclame à nouveau le non-paiement des indemnités de réquisition liées à la pandémie de Covid-19. Les paramédicaux dénoncent également les intimidations dont le syndicat fait l’objet.
Le président du syndicat, Jerisoa Ralibera, a indiqué que pendant un peu plus de sept mois, au plus fort de l’épidémie, ils ont été requisitionés par l’État pour lutter contre le virus. Une indemnité comprise entre 30 000 et 36 000 Ariary par jour était prévue. Cependant, infirmiers, sages-femmes ou encore techniciens de laboratoire, n’ont rien perçu à ce jour. Alors que le nombre de cas liés à la covid-19 a quadruplé en l’espace d’une semaine, les paramédicaux se disent prêts mais ils n’abandonneront pas leurs revendications pour autant, se référant ainsi à la loi relative aux réquisitions de personnes.
Les paramédicaux disent avoir sollicité le ministère de tutelle mais qu’ils n’ont pas été encore été reçus par le ministre jusqu’à présent. Ils estiment que ces indemnités non payées témoignent d’un manque de considération des autorités envers ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Jerisoa Ralibera envisage en conséquence de saisir le Conseil d’Etat ainsi que le Bureau International du Travail pour violation des Droits syndicaux. Les paramédicaux comptent faire grève si les autorités ne donnent pas satisfaction à leurs demandes.
L.R
Imprimer
