Suite au retard d’adoption de diverses lois primordiales pour la bonne marche d’importants secteurs du pays, une nouvelle session extraordinaire pourrait se tenir avant la fin de l’année.
Une nouvelle session extraordinaire s’annonce incontournable avant la fin de cette année 2018. Des sources informées auprès de la Présidence ont fait savoir que la tenue de cette session vise à remettre en débat au sein des deux chambres du parlement plusieurs projets de loi encore laissés en suspens malgré la tenue de 3 sessions extraordinaires au titre de cette année 2018. Cette quatrième session extraordinaire est prévue être convoquée dès le début de cette semaine par un conseil des ministres.
La bonne gouvernance sera la plus grande priorité de cette nouvelle session extraordinaire du parlement. En effet, les projets de loi portant sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le projet de loi sur le recouvrement des avoirs illicites en sont entre autres les travaux sur lesquels les Députés et les Sénateurs vont s’atteler dans le cadre de cette session. Rappelons que ces projets de loi ont à plusieurs reprises été ajournés par les parlementaires encore réticents d’avancer vers l’étude profonde de ces sujets.
Réintroduire ces textes au sein du parlement va ainsi mettre de nouveau les parlementaires à l’épreuve. En effet, les deux chambres vont devoir se pencher rapidement vers l’adoption de ces textes nécessaires à la crédibilité de Madagascar sur plusieurs domaines notamment dans le cadre de la lutte contre la corruption et la lutte contre le blanchiment de capitaux. Sans ces projets de loi, Madagascar pourrait être menacé d’être un pays à risque dans le cadre des investissements internationaux, ce qui pourrait ainsi freiner le développement notamment les investissements de capitaux.
A noter que plusieurs initiatives ont été menées depuis 2015 dans le cadre de la bonne gouvernance, entre autres la mise en œuvre de la stratégie nationale de la lutte contre la corruption, l’adoption de la loi sur la lutte contre la corruption, la mise en place de plusieurs tribunaux spéciaux pour la lutte contre les trafics ainsi que le renforcement des textes sur le blanchiment de capitaux et de la lutte contre le financement du terrorisme.
Marc A.
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