Les parlementaires, notamment des députés et sénateurs qui soutiennent la candidature du candidat MAPAR Andry Rajoelina ont dénoncé les irrégularités sur la gestion des données sur les résultats de l’élection du 7 novembre 2018. Pour eux le logiciel utilisé par la CENI n’est pas du tout fiable. Ce logiciel a permis de fausser les résultats du vote. Le sénateur Lylison René de Rolland a évoqué les erreurs constatées en analysant les résultats publiés par la SRMV à Mananjary et Farafangana. Le nombre de voix obtenus par le candidat numéro 13 est revu à la baisse, a-t-il fait remarquer. Ce candidat a perdu 3% à Mananjary et 1% à Farafangana, après analyse des résultats. Pour le sénateur Lylison René de Rolland, la démocratie n’est pas respectée dans la mesure où le choix du peuple souverain a été détourné à travers l’utilisation de ce logiciel.
Le député Tinoka Roberto craint également qu’il y a de la volonté délibérée de la CENI de truquer les résultats en traitant tardivement les résultats issus des bureaux de vote de certains districts de la capitale.
Les parlementaires MAPAR demandent ainsi l’arrêt de l’utilisation de ce logiciel qui sert à fausser les résultats de l’élection. Qui a introduit ce logiciel? Quand y a-t-il eu l’appel d’offre de ce logiciel truqué? Qui est le responsable de cette fraude massive? Est-ce qu’il s’agit du logiciel utilisé au Gabon, Centre Afrique ou Zimbabwe? Ou conçu spécialement pour Madagascar afin de conduire le pays dans une nouvelle crise? Toutes ces questions méritent une réponse de la part de la commission électorale nationale indépendante, selon ces parlementaires. Détourner le choix du peuple reste un crime. Cette conduite honteuse mérite une sanction sévère. Les parlementaires MAPAR disposent de toutes les preuves nécessaires. Ils porteront l’affaire au niveau de la haute cour constitutionnelle.
Vola R
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