Partenariat économique : Convention intéressante entre DHL et SPAH
Le papier est le premier consommable de bureau. Il représente les ¾ du tonnage des déchets produits dans les activités de bureaux. Une fois utilisé, le papier peut encore être recyclé et utilisé à d’autres fins. On parle d’une «économie circulaire». Des entreprises comme la Société de Production d’Articles Hygiéniques mettent en application une telle économie, en partenariat avec des entreprises citoyennes comme DHL Madagascar.
Les déchets papiers au sein de la DHL Madagascar atteignent 32 tonnes par an selon les précisions de son Directeur Général Mamy Rakotondraibe. Désormais, ces déchets seront recyclés non seulement dans un souci de protection de l’environnement, mais aussi pour promouvoir la production locale à travers des matières premières disponibles au pays.
En effet, une convention de partenariat a été signée hier avec la Société de Production d’Articles Hygiéniques (SPAH) au siège de DHL Ankorondrano. Cette société, dirigée par Nirina Rajaonary se chargera de la collecte des déchets papiers au sein de cette entreprise. Selon ses dires, les papiers recyclés sont transformés en «papier toilette». Le défi pour cette entreprise créée en 2011 est de diversifier plus tard les produits (essuie-tout, serviette en papier, couche…). Environ 10% des déchets à Antananarivo sont constitués de papiers, a-t-il poursuivi et l’on estime alors à 2000 tonnes le volume de papiers non recyclé dans la capitale. Il importe cependant de réduire le volume des déchets, le coût de destruction tout en favorisant la création d’emplois que le recyclage génère.
Sensibilisation interne
DHL se charge d’effectuer des sensibilisations à l’interne pour que les employés adoptent des attitudes plus écologiques ayant des impacts non seulement pour l’environnement mais aussi pour l’économie. Ils auront à placer les déchets papiers dans les cartons destinés pour ce faire.
Ce protocole d’accord est important à plus d’un titre selon les précisions du DG de DHL Madagascar Mamy Rakotondraibe. Dans d’autres pays, les déchets sont des richesses puisqu’ils peuvent être utilisés à d’autres fins.
Jusqu’ici, ce sont surtout les imprimeries qui ont travaillé de près avec la Société de Production d’Articles Hygiéniques mais il y a aussi des départements ministériels comme le Ministère des Finances et du Budget. Des problèmes d’approvisionnement en matières premières se sont déjà produits pour la SPAH, au cours des périodes où les activités des imprimeries tournent au ralenti. La multiplication des partenariats devrait permettre d’éviter d’en arriver là, même les particuliers peuvent approvisionner cette société en déchets de papiers.
C.R
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