Trois ans après l’expiration en 2018 de l’accord de pêche conclu entre Madagascar et l’Union européenne, les discussions sur un nouvel accord, plus équitable, sont toujours au point mort. La plateforme de la société civile Rohy exhorte l’Union européenne et le gouvernement de Madagascar à concéder des efforts pour trouver un terrain d’entente et signer un accord qui garantira la survie de la pêche nationale.
Parmi les recommandations avancées par la société civile Rohy, une compensation financière calculée sur la valeur des thons capturés. La compensation actuelle des valeurs des produits sur le marché devra être substantiellement revue à la hausse. Le mouvement Rohy souhaite que la consultation de toutes les parties prenantes, en particulier la société civile et la pêche traditionnelle et artisanale, se poursuive durant les négociations et que leurs avis soient pris en considération pour la survie des petits pécheurs et des ressources marines. La garantie que la compensation doit en grande partie être affectée à la revitalisation et au développement du secteur ainsi que de l’économie bleue, y compris la promotion de la pêche continentale. Enfin, la transparence et la redevabilité du gouvernement dans l’utilisation de la compensation afin d’éviter les détournements de deniers publics seront exigés.
Par ailleurs, le mouvement Rohy demande à l’UE et au gouvernement « d’écouter la voix du peuple, qui attend un accord juste, équitable et à même de protéger durablement les ressources marines ».
L.R
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