Le service des renseignements financiers (SAMIFIN) contribue énormément à la lutte contre le blanchiment de capitaux et contre le financement du terrorisme. « Lors de la présentation de notre rapport d’activités, il y a quelques mois de cela, nous avions fait état de suspicion de blanchiment de capitaux, estimés à 1800 milliards d’Ariary au titre de l’année 2021», a rappelé Mamitiana Rajaonarison, directeur général du SAMIFIN. Afin de garantir sa fiabilité et sa performance, le SAMIFIN fait en sorte de prévenir et de résister à la corruption. Le service s’engage ainsi dans la mise en œuvre de la norme ISO 37001 pour un management anti-corruption d’une part, et de la norme ISO 27001 pour un management garantissant la sécurité de l’information, d’autre part. La norme ISO 27001 définit les exigences liées à la mise en place, à la réalisation, à l’utilisation et à l’optimisation d’un système de gestion de l’information qui doit être intègre et confidentielle.
Le processus est accompagné par le Bureau des Normes de Madagascar (BNM), d’où la convention de partenariat signée mercredi par les deux institutions dans les locaux du SAMIFIN d’Ambohijanaka. «La mise en œuvre de ces normes permettra d’aboutir, plus tard, à une certification internationale», s’est exprimé pour sa part, Séraphin Razafimahafaly, directeur général du BNM. Selon les données du BNM, aucun organisme n’est à ce jour certifié 37001 à Madagascar. La démarche du SAMIFIN, qui atteste ainsi de son engagement pour être crédible et performant, est louable. Cela lui permettra d’asseoir sa notoriété et d’améliorer la confiance des partenaires et des parties prenantes, nationaux et internationaux.
C.R
