PFPH/MAD : Un atelier sur la bonne gouvernance
Actuellement à Madagascar, les Personnes En Situation de Handicap (PESH) ont vu leur situation évoluer, mais pas de manière évidente. Force est d’admettre que le phénomène est considéré comme une malédiction, un concept qui a généré des attitudes négatives et qui violent les droits humains. L’inertie du service en charge des personnes handicapées et l’insuffisance de l’engagement politique de l’État contribuent à cette situation. Ces constats ont été évoqués à l’occasion de l’atelier de 2 jours sur la bonne gouvernance, à l’initiative de la Plateforme des Fédérations des Personnes Handicapées de Madagascar (PFPH/MAD) et qui vient d’être clôturé hier à l’hôtel Le Grand Mellis d’Analakely.
Selon les explications de Ralphine Razaka, présidente de la Fédération en charge des femmes handicapées, l’occasion a été saisie pour procéder à la formation des dirigeants des fédérations. Le but en est de leur permettre de devenir des acteurs actifs et puissants pour renforcer la capacité des personnes handicapées, maîtrisant la gestion organisationnelle et capables de créer et de maintenir de bonnes relations, de déterminer les lacunes et autres blocages qui font entrave à la promotion des Droits des PESH, de permettre aux participants de réfléchir sur leur connaissance et pratique dans leur communauté respective et d’en assurer un bon fonctionnement et production, de respecter l’éthique et la déontologie, et d’acquérir une reconnaissance en administration et en politique.
La PFPH/MAD est effectivement convaincue qu’avec la mise en place d’un gouvernement légitime et une assemblée nationale composée d’élus, il est permis de croire que des changements vont s’opérer en faveur de la reconnaissance nationale et de la promotion des Droits des PESH.
L.R
