Plan National de Développement : L’Etat doit encore trouver 9 miliards USD
Le régime a un plan de développement que le gouvernement doit réaliser pour une période s’étalant sure 4 ans. Il est assez ambitieux, mais il manque le nerf de la guerre: l’argent…
D’après le Premier ministre Jean Ravelonarivo, le Plan National de Développement nécessite au total 14 milliards de dollars, mais la contribution de l’Etat malagasy est de 5 milliards de dollars et cela doit être financé en fonds propres. Entre la théorie et la pratique, des tonnes de questions se posent encore. Où va-t-on trouver cette somme et comment la mobiliser ? Le Président de la République et son partenaire de Mahazoarivo croient en la réalisation de ce plan de développement prospère de la nation. Quoique cela puisse donner un espoir au peuple, il faut démontrer cela par des actions.
D’après le document, il est escompté que le montant nécessaire pour financer les croissances fixées par le PND est de 35.173 milliards d’Ariary, l’équivalent de 14.571 millions de USD pour la période 2015-2019. Ce coût est réparti sur deux volets bien distincts qui sont les investissements dans le secteur public avec 18 291 milliards d’Ariary et les dépenses courantes dans l’Administration Publique, y compris les dépenses de personnel avec 16 882 milliards d’Ariary. Au moins, une fois ce projet accepté, le personnel de l’administration publique n’aura plus aucun souci pour leurs salaires.
« Il y a une raison pour laquelle nous avons repris notre collaboration avec le FMI, il y a une raison pour laquelle les aides budgétaires de la France ont été débloquées et celles de l’Union Européenne le seront bientôt . S’il y a la conférence de Lima en ce moment, cela signifie que les bailleurs de fonds vont prendre leurs engagements de financements pour Madaga-
scar », rappelle le Premier ministre àr ceux qui doutent de la réalisation de ce plan de développement. Toutefois, les moyens de mobiliser cette contribution de l’Etat face au PND n’ont pas encore été révélés.
L’Etat compte améliorer ses rentrées d’argent par la venue de nouveaux investissements dans le secteur extractif. Le PND souligne bien que pour atteindre les objectifs, il faut un taux d’investissement de plus de 39% jusqu’en 2019 et cela par l’intermédiaire des activités marchandes en s’appuyant en grande partie sur le secteur privé. Ainsi, pour 2017, la croissance devra atteindre 9% pour atteindre 10% en 2018 et 2019. Pourrait-on croire, en effet, à ces spéculations ? La Conférence de Lima nous en dira plus.
C.Ramah
