Le gouvernement malgache, par le biais du ministère de la santé publique, a réaffirmé son engagement dans le renforcement du système de santé, de la couverture universelle des soins maternels et de la reproduction. « Actuellement, le taux de prévalence contraceptive est de 43%. L’objectif est d’atteindre 60% en 2030 », a rappelé Yasmine Lethicia, secrétaire général du ministère de la santé publique, hier à Andavamamba. De par son engagement dans le domaine de la santé maternelle et reproductive, Marie Stopes Madagascar s’est donné pour mission d’appuyer le ministère de la santé publique dans le renforcement de l’offre de services de planification familiale. La planification familiale a des enjeux aussi bien économiques que sociaux.
C’est pour améliorer la qualité des soins dans la fourniture des services de planification familiale de haute qualité à toute la population, notamment les groupes vulnérables et marginalisés, que le ministère de la santé publique et Marie Stopes Madagascar organisent, depuis hier jusqu’au 09 septembre, un atelier à Andavamamba. Pour la phase pilote, 60 centres de santé de base bénéficient de la formation et l’objectif est d’atteindre 100 d’ici la fin de l’année. «Les méthodes contraceptives de courte durée sont disponibles auprès des CSB. C’est plus tard que les contraceptions de longue durée ont été vulgarisées. Les CSB formés bénéficieront non seulement de renforcement de compétences, mais aussi de matériels appropriés », a précisé Lalaina Razafinirinasoa, directeur national de Marie Stopes Madagascar.
MSM, à travers le programme Wish2Action, financé par le gouvernement britannique, assure un apport technique et matériel aux centres de santé de base de plusieurs régions pour permettre aux prestataires des services d’atteindre les niveaux requis en matière de qualité. De plus en plus de femmes recourent aujourd’hui aux implants, une méthode contraceptive d’une durée de 3 ans. A Madagascar, le secteur public joue le rôle le plus important dans l’approvisionnement en méthodes contraceptives modernes. 81% des utilisatrices de ces méthodes modernes se sont adressés au secteur public.
C.R
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