Plateforme ROHY : Plan triennal de lutte contre la corruption
La lutte contre la corruption est un combat de longue haleine. La Société civile s’engage pleinement dans ce combat et mène des actions concrètes «sur terrain» pour tenter de prévenir les actes de corruption. Parmi ces Organisations de la Société civile, la plateforme ROHY.
Le mouvement de la société civile ROHY lance une autre méthode pour une meilleure appréciation des services publics par les agents et les usagers. A travers le projet AIKA, financé par le programme Dinika de l’Union européenne, les actions de lutte contre la corruption du mouvement ROHY se poursuivent dans sept services publics, à savoir celui de la délivrance des passeports, de l’impôt à la Direction Régionale des Impôts d’Analamanga, de la douane au port de Toamasina, des axes routiers RN2 et RN7, de la délivrance des permis de conduire et des cartes grises biométriques pour la Province d’Antananarivo, ainsi que du service d’état-civil dans les Arrondissements 1 et 4 de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) où le BIANCO avait entrepris, en 2015 – 2016, l’initiative RRI.
Hier, le mouvement a officiellement présenté «le plan triennal des Organisations de la Société civile Malagasy en matière de lutte contre la corruption». 122 Organisations de la Société Civile (OSC) sont engagées dans ce projet.
Le document, présenté hier, comporte trois parties. Dans la première partie sont énumérés les rôles des OSC. Diverses commissions de gouvernance y sont indiquées, dont les objectifs tournent autour de la mise en place du mécanisme de prévention et de répression de la lutte contre la corruption en vue de rendre efficiente cette lutte.
Dans la deuxième partie se trouvent les objectifs stratégiques. Des objectifs spécifiques et axes stratégiques du plan d’action des OSC en matière de lutte contre la corruption y sont déterminés.
Labellisation citoyenne
Le projet AIKA a adopté une approche innovante basée sur l’incitation, celle de la mise en place d’un système de labellisation des services publics, afin de motiver les agents de l’Administration concernée à fournir des services de qualité et sans corruption aux usagers.
Pour cela, d’octobre à décembre 2016, un baromètre, servant d’indicateur de qualité et de probité, avait été développé dans une démarche participative comprenant l’Administration concernée, les usagers, les OSC ainsi que le BIANCO.
Velo Ghislain
