16 ème Sommet de la francophonie sous haute sécurité
La visite de Madame Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, marque une étape dans le cadre de la prochaine tenue du 16ème sommet de la Francophonie à Antananarivo. Près de 80 pays et gouvernements des 5 continents sont concernés par ce grand rendez-vous. Mme Michaëlle Jean n’a pas manqué de souligner l’importance de cet événement international. Les valeurs partagées seront soulignées et la coopération dans plusieurs secteurs d’activité renforcée et promue davantage. Avec 3000 invités et près de 400 journalistes étrangers dépêchés pour couvrir ce sommet, Antananarivo, pour la première fois, sera la ville hôte d’une rencontre significative autant pour Madagascar que pour le monde francophone.
Les relations internationales sont maintenant redéfinies par un fait majeur : la lutte contre le terrorisme. Contre l’intégrisme religieux et culturel. Quelle réponse ce Sommet donnera-t-il à la terreur qui secoue le monde ? Et celui de la Francophonie n’est pas épargné. Loin de là. Les attentats frappent les pays de la Francophonie, France, Côte d’Ivoire, Tunisie, Liban, Mali, pas plus tard que cette semaine, la Belgique… Les pays, devenus à risque, seront représentés par leurs Chefs d’Etat et de Gouvernement lors de ce sommet d’Antananarivo. Autrement dit, nous devons déployer un dispositif de haute sécurité pour prévenir tout attentat et autre acte pouvant saborder la bonne marche de cette rencontre.
Il ne s’agit pas de prévenir une émeute d’étudiants ou de mater une manif d’opposants dans la rue. De ce côté, nos Forces de l’ordre, on le sait, sont passées maîtres. Nous avons affaire à une menace internationale terroriste. Le danger est réel. Les risques ne doivent pas être pris à la légère. Cela suppose une grande sécurisation de tous les sites de réunion, d’hébergement et de manifestations. Cela implique un grand contrôle des frontières, dès maintenant. Les terroristes planifient leurs actions dans le temps et ils disposent de réseaux dormants actuellement dans le monde. Aucun pays n’échappe au risque. Y compris Madagascar.
