Sommes-nous prêts à basculer vers l’émergence ? Une question qui se pose à tous les acteurs de la vie nationale. Les simples citoyens, les opérateurs économiques, les politiciens, la société civile… Personne n’est épargnée. 7 mois sont passés et les promesses formulées dans les campagnes présidentielles peinent à prendre naissance. Projet Tanamasoandro, révision du code minier, riziculture à outrance… autant de promesses qui tardent à se réaliser. Y a-t-il un blocage ? Qui peuvent être les responsables ? Du moins, le blocage ne vient pas des opposants ni des autres adversaires politiques du régime lorsque ces derniers ont littéralement été écrasés.
Sur le plan économique, l’exécution budgétaire s’annonce bonne sur le plan des engagements de certaines dépenses et recettes. Mais en somme, aucun investissement public n’a été enregistré par le pays. Les réalisations qui ont été inaugurées, allant des forages d’eau et l’opérationnalisation des pipelines à la construction des routes, sont héritées de l’ancien régime. Les investissements directs étrangers arrivent au compte-goutte en dépit des appels incessants des nouveaux dirigeants. Il y a anguille sous roche.
L’absence de chefs de mission diplomatique dans les représentations à l’étranger n’est pas non plus sans conséquence. Une absence qui peut entrainer un retard significatif en matière de coopération économique. C’est en tout cas une raison pour que les décideurs du pays aient le devoir de se réveiller de cette somnolence. L’émergence ne peut pas attendre. Le monde, dans lequel nous vivons, n’a pas de pitié pour les retardataires et encore moins pour les fainéants. Tout le monde est appelé à se mettre debout.
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