Les dirigeants du monde sont souvent confrontés au problème de guerre de leadership au sein de leur propre cabinet. Madagascar n’est pas épargnée par ce cas de figure, souvent source de malaise profond. Le Président Albert Zafy connaissait ce problème lorsque son Premier ministre le Dr Emmanuel Rakotovahiny avait un souci avec son allié Manoro Régis dans la direction du parti UNDD. C’est également le cas de l’Amiral Didier Ratsiraka qui a connu un mauvais sort au sein de la direction de l’AREMA avec Pierrot Rajaonarivelo et un peu plus tôt entre ses deux valets Rajaonarivelo et Andrianarivo. Marc Ravalomanana avec son allié Norbert Lala Ratsirahonana, qui lui retira sa confiance pour basculer par la suite dans la Transition. Des cas qui, rappelons-le, avaient pour origine la guerre de leadership.
L’actuel régime n’est pas épargné par cette lutte d’alliés proches. A force de trop vouloir servir le Président de la République, certains ignorent les actions que les autres ont menées pour, effectivement, pousser le candidat de l’époque vers la Magistrature Suprême. Certains alliés de l’époque ont préféré garder le silence, d’autres se retirent de la scène politique pour attendre les élections. D’autres ne se privent pas de basculer dans le camp des adversaires politiques du régime. Ils se sentent oubliés, voire, ignorés et n’arrivent plus à mener des actions concrètes. A l’heure où la préparation des élections est au menu, les alliés ne doivent pas être ignorés. Ils se doivent d’être solidaires !
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