Eduquer la population à la nutrition est une clé principale de la lutte contre la malnutrition et la sécurité alimentaire dans le pays. Comment peut-on croire que la Région Vakinankaratra, un des régions ayant un fort potentiel agricole dans le pays peut être victime de la malnutrition chronique ? Ce n’est pas l’insuffisance de produits alimentaires qui en est la cause principale, mais plutôt l’éducation.
Par le terme éducation, on peut dire que le secteur de la nutrition n’est pas notre point fort. Dans les cantines des grandes sociétés, cette éducation nutritionnelle ne se voit pas. L’on se contente tout simplement de cuisiner du riz, des légumes, des grains secs avec de la viande ou du poisson. Cependant, il faut que les aliments soient variés pour avoir un apport nutritionnel riche pour un meilleur équilibre de l’organisme humain. Là, ce ne sont pas les moyens qui manquent mais plutôt la culture et l’éducation.
L’enjeu est de taille. Varier l’alimentation de base qui est le riz avec d’autres aliments en est une clé de la réussite de la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Certes, Madagascar peut relever le défi. L’exécutif et le parlement s’y sont attelés à plusieurs reprises, il appartient maintenant à chacun de nous de prendre les dispositions y afférentes.
Le changement réel demande également un engagement des opérateurs économiques notamment des industriels malagasy. Ces décideurs économiques du pays qui ont le devoir d’offrir plusieurs sortes de denrées transformées sur les étals pour que la masse populaire puisse s’adapter à plusieurs modes d’alimentation.
Imprimer
