Appel à la solidarité nationale et internationale
Déclaration de sinistre à l’échelle nationale. Le Premier Ministre a lancé un appel à la Communauté internationale et aux mécènes locaux pour aider les victimes du cyclone Chedza. 102 milliards d’ariary, c’est la somme requise à cet effet.
Cela concerne les habitations, les vivres, les médicaments, les routes ou autres infrastructures endommagées. Chedza n’était pas une forte tempête. Sinon, les dégats auraient été catastrophiques. On parle de « déclaration de sinistre » et non de « déclaration de catastrophe nationale ». Grosse nuance.
Le BNGRC et le CPGU, sous la tutelle de la Primature et du Ministère de l’Intérieur, s’occupent des évaluations et des aides d’urgence. Et dans le cas d’une déclaration de sinistre, cela signifie que la situation est maîtrisée par les autorités locales et nationales. Mais les moyens font encore défaut. D’où cet appet à la solidarité internationale et nationale.
Ce qu’il faut retenir également, c’est la précarité de nos infrastructures. Chedza n’était pas puissant en soi. Mais, selon les techniciens, ce sont nos infratsructures, vétutes ou fragiles, qui n’ont pas pu résister aux assauts du vent et de la pluie. Autrement dit, la situation aurait pu être pire.
Le débat sur le renforcement de la prévention est de nouveau relancé. On ne jetera pas la première pierre aux habitants des zones basses. Mais, c’est leur choix et leur décision d’ériger leurs habitations dans ces endroits exposés aux inondations en saison de pluies. Chaque année, c’est le même scénario. Et pour cela, avec les enjeux sociaux que cela suppose, les autorités doivent trouver une réponse adéquate et rapide. On n’oserait même pas imaginer ce qui se passerait si une secousse sismique de grande ampleur frappait Madagascar et notamment Antananarivo…
