Il semblerait bien qu’il y a des problèmes en haut lieu. Des problèmes d’ordre politique. Hier, lors de la clôture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, Chrisitine Razanamahasoa, présidente, a interpellé publiquement les responsables politiques pour examiner de près les résultats de l’élection des membres de la Haute Cour Constitutionnelle. On pourrait déduire de cette déclaration que la présidente de l’Assemblée nationale n’était pas satisfaite de ce vote.
Selon des informations venant de la chambre basse, la majorité parlementaire pro-régime n’a pas pu faire élire l’un de leurs deux candidats en lice. En effet, l’un des deux magistrats élus n’était pas soutenu par la majorité pro-régime. Son élection a été une surprise pour le clan Mapar, d’où cette sortie médiatique de Christine Razanamahasoa.
Selon quelques députés, ce seraient les parlementaires de l’opposition et les indépendants qui ont permis l’élection de ce candidat. Or, une soixantaine de voix était nécessaire. Une majorité à géométrie variable commencerait-elle à voir le jour à l’assemblée ?
La majorité parlementaire doit impérativement revoir sa copie. Avec les tensions socio-économiques et politiques actuelles, il se pourrait bien qu’elle soit malmenée. Apparemment, d’autres ténors politiques commencent à placer leurs pions. La prochaine session ordinaire montrera peut être un autre visage de la chambre basse…
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