L’insécurité tend à prendre de l’ampleur ces derniers jours. Y a-t-il un dessous politique derrière cette recrudescence ou bien une volonté manifeste de certains responsables de se laisser aller sur ce dossier ? Force est de constater tout de même qu’à chaque période électorale, cette recrudescence se manifeste en matière d’insécurité. Pas plus tard que la fin de la semaine dernière, une voiture banalisée a été victime d’une attaque de bandits armés sur la Route Nationale 4 reliant Mahajanga à Antananarivo. Une attaque mortelle attribuée aux « dahalo » entre Ankarafantsika et Andranofasika.
Les récentes déterminations des forces de l’ordre n’ont pas ravi les malfaiteurs et surtout les voleurs de zébus. Rappelons que les éléments des forces de l’ordre ont mené ces derniers jours plusieurs opérations ayant permis de neutraliser des « dahalo » dans la zone rouge d’Andranomavo dans le district de Marovoay, d’autres éléments ont effectué les mêmes opérations dans les zones où les voleurs de zébus et les bandits des localités suburbaines agissent en mettant en péril les villageois de plusieurs localités. Des actions qui ne laissent pas de répit à ces « terroristes » déguisés faisant la misère des ruraux.
Quoi qu’il en soit, le secteur de la sécurité devient le sujet de débat des candidats à la présidentielle. Un sujet qui peut fâcher les autres parfois mais également avantager les uns, notamment ceux qui ne sont pas favorables au scrutin du 07 novembre. En tout cas, il est temps de déceler l’origine de ces maux pour que la population puisse dans un premier temps voter librement mais également pour que le développement du pays ne puisse être terni par ces circonstances dévastatrices.
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