Une fois les numéros officiels des candidats connus, les travaux de communication et les publicités en tout genre démarrent. Depuis samedi, chaque candidat à la course à la magistrature suprême a reconfiguré ses pages dans les réseaux sociaux et affichaient leurs logos qui seront semblables aux inscriptions sur les bulletins uniques de vote. Cette fois, nous passons aux choses sérieuses.
Le vent de précampagne est incontournable. Le virus se propage. Les meetings et les visites dans les régions se multiplient. Chaque candidat tente de faire, de son côté, une sorte de campagne avant l’heure en mettant en avant son programme respectif. Programme de développement, d’émergence pour les uns, de réforme pour les autres. Seul, le mot «votez» manque à cette campagne de persuasion.
Et dans ce vent de précampagne, les manœuvres politiques se mettent en place. Certains ne veulent pas se référer aux textes, ni à l’esprit de la loi. D’autres perdent la conscience et ne voient pas les réalités politiques. Les règles prescrites par la Constitution semblent être ignorées par des candidats. En somme, chacun essaye de prendre un départ anticipé. Pire encore, les machinations juridiques s’installent. Des candidats connaissent déjà des embrouilles avec la Justice, d’autres sont dénoncés dans des affaires hautement délicates.
Les autorités morales et religieuses semblent être conscientes de la situation qui prévaut. Une situation qui s’apparente à une bombe à retardement. Les appels à la paix, à la sérénité et à la solidarité se multiplient. Il appartient à chaque candidat de prendre conscience. Ils ont intérêt à observer cette paix et non plus à se présenter comme des messagers de conflit et de discorde.
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