Ces derniers jours ont été marqués par des signes de tensions qui couvent dans le secteur social. Le plus palpable concerne celui de la compagnie nationale de distribution d’eau et d’électricité (JIRAMA) où les syndicalistes réclament le départ du Directeur Général de la compagnie. Ces derniers qui projettent même de couper l’électricité et la distribution d’eau dans leur manifestation. Reste à savoir, d’où provient cette initiative de grève ?
Les mécontentements ne sont pas uniquement du côté des syndicalistes de la JIRAMA. Les étudiants de l’Université d’Antananarivo commencent également à faire monter la pression. Ceux de l’école Polytechnique avaient interrompu leurs manifestations même s’ils ne décolèrent pas dans le campus. C’est pour dire que la pression persiste.
S’ajoutant à ces deux cas, une partie des opérateurs en bois, des exportateurs de produits locaux, la société civile, … interpellent les nouveaux dirigeants sur les mesures prises qui ont créé des dommages collatéraux. Des mesures qui étaient censées être un nettoyage pour assurer la bonne gouvernance dans le pays.
Ces foyers de tensions sont une bombe à retardement. C’est le signe de la pauvreté du pays certes, raison pour laquelle les dirigeants ont le devoir de multiplier leur capacité d’écoute et leur capacité de dialogue pour éviter l’embrasement de la situation qui ne profitera à personne.
Imprimer
