La société civile s’adonne-t-elle à la politique ? Une question de réflexion qui nous fait réfléchir. A plusieurs reprises, des projets de loi qui faisaient montre de réformes significatives ont été suggérés par la société civile et les partis politiques. Mais ces réformes n’arrangent pas les parlementaires, notamment les députés. Parfois, ces réformes proposées deviennent une forme de manœuvre fallacieuse servant à dénigrer tout simplement des dirigeants ou des groupes politiques, lorsque les véritables questions qui dérangent ne sont pas pour autant ciblées. Conséquence, le petit citoyen n’arrive plus à cerner le rôle de chaque entité. Qui fait quoi et que fait qui ? Des questionnements posés par l’opinion.
Dans cette optique, les experts nationaux et internationaux qui ont été des initiateurs des réformes se trouvent-ils aussi dans l’embarras ? Certes, la chose est devenue politique, mais en termes de redevabilité, il importe à toutes ces entités de travailler dans l’inclusivité. Pour n’en citer que les réformes en matière de transparence des financements de campagne, de la transparence des financements de partis, de la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux… Des réformes avancées par des comités, mais qui sont souvent mises à la traine. L’on veut maintenant rectifier la loi relative à la Haute Cour de Justice. Ceci pour pouvoir interpeller de manière plus efficace les hauts responsables étatiques. Maintenant, il faut que toutes les entités concernées collaborent étroitement pour dégager une loi beaucoup plus importante et servant réellement l’intérêt public et non l’intérêt d’un groupe et handicaper un autre.
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