Difficiles négociations
Les débats dans le cadre de la COP21 sur le changement climatique se poursuivent. Sans les Présidents et les Chefs de Gouvernement. Mais avec les ministres concernés et les négociateurs. Nous avons passé de la partie politique à la partie technique, c’est-à-dire la réalisation.
Les dirigeants du monde ont exprimé leurs engagements en faveur d’une politique mondiale appliquée à l’échelle pays pour arriver à contenir le réchauffement planétaire à en moyenne 2°C. Tout le monde, sans exception, y compris les deux plus grands pollueurs que sont la Chine et les Etats-Unis.
La partie réalisation ou mise à exécution est la délicate. Car on sait que les débats piétinent en ce moment. Les pays en voie de développement, se sentant victimes collatérales de l’industrialisation des grandes puissances, ne veulent pas ramasser des miettes de financements. Ce n’est pas un droit au nom de la défense de la planète Terre, mais un devoir que doivent remplir les pays industrialisés, car leur émission de gaz à effet de serre non contrôlée a provoqué le réchauffement de la terre et causé la multiplication d’importantes catastrophes naturelles.
D’ici samedi, les négociateurs doivent pondre un premier jet de Convention mondiale. Et ils disposeront de moins d’une semaine pour rendre compte auprès de leur gouvernement afin d’établir un projet final qu’on peut ratifier officiellement. Une Convention que l’on veut contraignante, à plus forte raison, qui se projette dans les dizaines d’années à venir et d’une génération à l’autre car il s’agit non pas d’intérêts nationaux ou internationaux, mais planétaires. C’est de l’avenir de la planète Terre et de l’Humanité terrienne dont il est question.
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