Du win win, d’abord
Le régime attend beaucoup de la Chine. Un pays qui, économiquement, monte en puissance dans le monde. 100 milliards de dollars d’investissements venant des opérateurs privés chinois. C’est le défi. C’est l’ambition du Chef de Gouvernement.
A l’évidence, en termes de leadership, la Chine commence à prendre les devants. La Banque mondiale et le FMI sont actuellement en train de revoir leurs copies. Les Institutions de Bretton Woods réalisent que ce pays est incontournable. Il engrange les capitaux et les investissements. L’Occident, lui, montre des signes d’essoufflement et, souvent, il s’empêtre dans des contractions du capitalisme trop libéral.
Voilà, avec une grande discipline, du savoir-faire, de l’ambition… Avec un parti unique appelé parti… communiste (presque anachronique par les temps qui courent), sans opposant, mais avec une démocratie taillée sur mesure et mise au pas, le régime chinois a réussi à se propulser au sommet du monde. La Chine est pratiquement la seconde économie mondiale, après les Etats-Unis.
Elle ne va pas perdre de la vitesse dans les dix prochaines années. Bien au contraire. Elle est actuellement une grande consommatrice de matières premières. Autrement dit, la Chine a continué son expansion dans le monde en Occident, aux Amériques et surtout en Afrique.
Pour une question tout simplement économique, elle sera obligée d’investir en Afrique. C’est son intérêt et, selon les spécialistes, l’Afrique, c’est même l’avenir de la Chine. Madagascar dispose d’énormes capacités et de potentialités. Voilà pourquoi nos négociateurs devraient avoir une vision nationaliste et réaliste. Les investisseurs chinois sont là. D’autres vont venir dans les prochaines semaines. Le régime actuel, en termes de partenariat, prône une collaboration mutuellement avantageuse. Du win win avant le tchin tchin…
