Elections le calme plat
Un mois moins quelques jours après les élections communales, les résultats officiels n’ont pas encore été proclamés. Selon les dernières informations, ils le seront au plus tard vers la mi-septembre. Pour la capitale, la proclamation officielle se fera le 12 septembre.
Le nombre élevé des requêtes déposées auprès des tribunaux administratifs explique ce retard. Pour beaucoup, ces élections communales seraient les pires, en matière d’organisation. Certains regrettent le départ de Béatrice Atallah, celle qui a dirigé la CENIT depuis sa création, et dont le principal fait d’armes est l’organisation des présidentielles et des législatives vers la fin de l’année 2013. Des élections qui n’ont pas été les meileures, loin de là, mais qui ont obtenu l’approbation de la communauté internationale et des principaux candidats.
La CENIT actuelle a déjà sorti les résultats officieux, lesquels correspondaient globalement aux PV émis par chaque bureau de vote. L’on attend ainsi leur confirmation par les Tribunaux administratifs, sauf si ceux-ci trouvent des anomalies pouvant entraîner l’annulation de certains résultats.
Entretemps, les récriminations se sont fait rares, sauf pour ceux qui disposent de moyens de communication ou d’un staff qui s’occupe du suivi des résultats. Ils éspèrent en tout cas faire fléchir les magistrats en mettant la pression et infléchir les résultats en leur faveur.
Si les uns parlent de calme avant la tempête, notamment dans certaines circonscriptions, l’on voit mal comment les récalcitrants vont s’y prendre s’ils veulent rameuter la population. La faible participation des électeurs et l’absence de mobilisation lors de ces élections sont en tout cas des signes qui montrent que la politique intéresse peu ou prou les gens.
Le pays se dirige tout doucement vers une certaine stabilité avec le Pacte de responsabilité qui freine les ardeurs des députés et l’éclosion d’une majorité en faveur du président à l’Assemblée nationale. Il est certain que le Sénat sera à forte coloration bleue ciel, garantissant au régime un mandat tranquille, sauf accident.
