En attendant le PND
Le Plan National de Développement sera validé cette semaine. C’est un dossier important duquel dépend le volume des aides extérieures. Madagascar a besoin de la contribution financière internationale.
Jusqu’à décembre, on devrait se contenter de 200 millions de dollars d’aide budgétaire. En 2015, les choses seront plus claires, car le PND définira les axes stratégiques, les mesures avec des repères quantifiables et vérifiables suivant les objectifs fixes.
C’est d’autant plus logique que la session ordinaire de l’Assemblée Nationale est focalisée sur ce sujet. C’est une session budgétaire, mais avec le développement de la situation, à cause du retour inopiné de Ravalomanana, cette session sera des plus houleuses et des plus imprévisibles.
Les partenaires techniques et financiers (PTF) sont incontournables. Et ils le sont tellement que leurs désirs sont devenus des ordres. Et on sait qu’ils font pression pour que l’article 20 de la feuille de route soit appliqué. Ainsi s’explique le forcing de Ravalomanana, selon les observateurs diplomatiques.
La condamnation de l’acte de Ravalomanana par la Communauté internationale et le soutien au régime élu démocratiquement sont necessaires pour enrober l’autre manoeuvre visant à obliger, excusez du peu, les Malgaches à se réconcilier.
