En quelques mots
En quelques mots
Etat des lieux des actions mises en œuvre après la dernière réunion du GIC-M tenue à Antananarivo le 28 mars 2014, concernant les éléments pendants de la Feuille de route et l’état de l’élaboration du Plan National de Développement, réconciliation nationale, retour des exilés politiques, sécurité, décentralisation, bonne gouvernance, lutte contre les différentes formes de trafics dont le trafic de bois de rose et relance de la lettre de politique foncière… En quelques mots et expressions sont résumés les faits saillants de la réunion du Groupe International de Soutien pour Madagascar ou GIS-M.
On veut bien. Mais, apparemment, le GIS-M joue le rôle de… l’Assemblée nationale, dans un sens. A une (grande) différence près : le GIS-M apporte de l’argent, mais notre AN, elle, dépense de l’argent. Pour la bonne cause, dit-on : celle de la légitimité acquise aux urnes. Il manquait à la séance d’avant-hier à l’Ibis, une retransmission en direct des débats.
La Communauté internationale est donneuse de leçon : bonne gouvernance, démocratie etc etc… elle est championne en vertus. Sauf en transparence. On attendait une conférence de presse en bonne et due forme, comme cela est d’usage en Occident. Mais rien. Rien que des faciès impavides. Des rictus qu’on appelle sourires diplomatiques.
Cela dit, nous savons maintenant que la Communauté internationale préfère se référer aux scénarii de développement qui porte sa touche. Le plan national de développement, c’est l’autre nom de la stratégie intérimaire de développement concocté sous l’égide du PNUD durant la transition. Quelle différence entre ce Plan et la Politique Générale de l’Etat ? Oui, celle qui a été présentée officiellement par le Gouvernement. Il faut croire que la Communauté Internationale dispose d’un registre politique dont les paramètres ne correspondent pas forcément à celui du régime en place.
