Encore une fois des sinistrés
L’actualité s’est arrêtée hier à l’heure des inondations. Qui l’eut… « crue , sans jeu de mots. En moins de quelques heures, plusieurs communes d’Atsimondrano ont été sous les eaux. Un seul barrage a rompu et tout est dépeuplé. On se souviendra de la Sisaony déchainée. Comme les élements.
Le paysage est désolant. Les écoles, les locaux publics sont devenus des centres d’hébergement provisoire. Après Chedza, on espérait que les choses aillent beaucoup mieux. Mais les temps ont changé (encore une fois) sans jeu de mots.
Nous avons affaire à une saison de pluies particulièrement intense. Cela est du au changement climatique, selon les techniciens de la météorologie. On prévoit encore d’autres fortes précipitations au mois de Mars.
Il reste deux mois à tenir. Mais cette saison cyclonique perturbe aussi le calendrier de mise en chantier du Programme National de Développement. Les priorités vont changer de position. Et il est clair que Madagascar va reviser à la hausse son budget de reconstruction et d’aide lors de cataclysmes naturels. Avec Chedza et le Kere dans le sud, on avait prévu, 110 milliards d’ariary. Ce budget sera revu à la hausse.
Il est temps de revoir complètement l’approche de l’aide aux sinistrés. Finalement, ce sont les mêmes cases, les mêmes familles et foyers qui sont les mêmes sinistrés, de manière générale. L’Etat ne peut pas toujours financer des mauvais choix en termes de logement ou de mode de vie. Il faudrait interdire toutes les constructions dans les zones exposées aux inondations en période cyclonique. Et recaser ceux qui sont déjà là. Mais tout cela devrait se faire de manière rationnelle, humaine et légale. Mais avec fermeté.
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