Les acteurs politiques opposants aux 3 candidats pointés du doigt par les Organisations Non Gouvernementales hier se frottent les mains. Ils voient déjà une forme de victoire à mi chemin dans cette course à la présidentielle. Mais cette initiative est-elle un avantage ou plutôt un inconvenient ? En tout cas, on se demande pourquoi un dossier chaud arrive à quelques jours de la publication officielle de la liste des candidats à la présidentielle ? Le moment semble bien choisi pour essayer d’attirer l’attention. Certes, l’opinion ne sera pas indifférente du moins pour un bon moment sur ce sujet. Il y a derrière cette forme de délation, ou dénonciation une histoire qui se veut être politique.
Qui peut tirer ficelle d’un soit disant «ampamoaka» moderne ? La main des défenseurs de la nature, ceux des protecteurs de l’environnement, les instances internationales critiques ou aussi des opérateurs économiques perdants dans certaines transactions, … autant de satellites qui sont certainement des acteurs pouvant tirer les ficelles de cet instant «t». Certains peuvent gagner dans ces circonstances. Gagner en reconnaissance, en titre, en moyens financiers et pourquoi pas à la gloire. Mais il faut sans doute être plusqu’opiniatre dans cette optique. La tenacité ne tient pas parfois assez long lorsque certains paramètres entrent en jeu et lorsque les acteurs dans les ONG sont parfois issus de la classe politique et vice versa.
Au moins, chaque acteur a le devoir de bien analyser, de bien tracer et surveiller son pays, son Etat et sa Nation. Il se peut que les résultats des études de ces ONG ne sont pas fiables à 100%, mais du moins ils ont éveillé la prudence chez les citoyens. Toutefois, accuser telle ou telle personne n’a pas toujours été une solution. L’éradication à travers la proposition de stratégies et d’actions concrètes est la plus efficace des mesures.
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