Investors Conference for Madagascar de Johannesburg, Conférence des Bailleurs et des Investisseurs de Paris, Road Shows, Conférences Economiques… Autant d’initiatives ayant été mises sur pied par le précédent Chef de l’Etat Hery Rajaonarimampianina, visant à attirer les capitaux internationaux dans la Grande Île. Les organisations patronales malagasy ont été engagées dans ces différentes initiatives, à l’instar du Syndicat des Industries de Madagascar et du Groupement des Entreprises de Madagascar.
Les Sud-africains sont, certes, intéressés par l’eldorado Madagascar. Le secteur de l’Agriculture et de l’Elevage, les mines, l’énergie ou encore le tourisme, entre autres, sont les points pour lesquels ils sont très intéressés. Tout comme les Britanniques, les Français, les Chinois, les Américains, les Russes… ont affiché leur volonté d’investir à Madagascar. Et passé la période électorale apaisée, qu’adviendra-t-il de ces initiatives ? Seront-elles maintenues ou au moins reconsidérées ?
L’Organisme de Contrôle et de Suivi des Investissements et de leurs Financements (OCSIF) et l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) ont été les ponts de ces initiatives. Ces entités vont-elles être maintenues par le nouveau régime ? Deux entités qui ont le rôle de promouvoir les investissements dans la Grande Île et avec le concours de l’Etat malagasy. Les opérateurs malagasy auront ainsi l’occasion de ficeler des partenariats internationaux afin de développer davantage leurs activités à travers des différenciations ou de diversifications de leurs activités. Il appartient aux nouveaux décideurs de faire le choix entre ajustement et table rase.
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