Entretien privé
Le secteur privé et le secteur public sont appelés à travailler ensemble. Un partenariat de fait, de l’avis des analystes. Un partenariat qui est appelé à se développer dans une perspective de développement gagnant/gagnant. Jusqu’ici, ce fut généralement du gagnant/perdant ou du perdant/perdant. Le secteur privé s’estime être une vache à traire en ce qui concerne les impôts. L’Etat, pour sa part, s’estime volé dans la mesure où des opérateurs n’hésitent pas à pratiquer l’évasion par le biais de la sous-facturation.
Les relations entre le secteur privé et administration sont celles du chat et de la souris. Elles n’ont jamais été au beau fixe malgré les efforts de rapprochement des partenaires technique et financiers. Pis, le délestage qui frappe les entreprises privées n’est pas de nature à relâcher la tension, sans jeu de mots.
La hache de guerre a été enterrée officiellement hier dans le cadre de la signature d’une sorte de modus vivendi entre les deux parties.
La reconstruction du pays passe par le renouveau du secteur privé, générateur d’emplois. C’est d’un secteur privé productif dont le pays a besoin. La floraison des sociétés commerciales d’importation n’est pas signe de vitalité économique. Elles sont le reflet d’une économie extravertie. Or, le pays, pour se développer, doit plus vendre qu’acheter. Ou faire acheter…
