Et la suite …
La situation politique du pays demeure fragile. L’apaisement réclamée par la population ne semble pas acquise pour autant, malgré les efforts de plusieurs entités nationales comme internationales. La SADC, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Nations Unies, l’OIF, le FFKM, le CFM et même les Raiamandreny Aradrazana ont soumis leurs expertises au profit des politiciens malagasy. Tout ceci pour trouver une issue à la situation conflictuelle du moment et arriver à une sérénité de la population. La paix et la sérénité qui sont les garants du développement.
Certes, les politiciens vont accoucher d’un accord politique pour arriver à cette fin. Et l’on se demande, serait-ce un accord visant à torpiller la Constitution ? Serait-ce un accord qui va s’appuyer sur la Loi Fondamentale de notre République ? Cet accord, ou plutôt le projet d’accord, est pour l’instant bien gardé en secret. Les acteurs politiques de tout bord connaissent bien ce qui peut se tramer derrière ces gesticulations d’ici et là. L’essentiel, en tout cas, est d’arriver à l’instauration de ce climat de paix et de sérénité.
La clé se trouve désormais entre les mains des politiques. Ils auront à garantir une issue favorable à cette situation tendue. Mais le flou persiste et d’ailleurs tous les acteurs de la vie du pays attendent l’évolution des circonstances. Les opérateurs économiques, les étudiants, les universitaires, les agriculteurs, … tout ce monde qui n’a rien à voir dans la politique en sont, rappelons-le, victimes du blocage politique. Leur souhait n’est autre que d’avoir une paix durable pour qu’ils puissent poursuivre leur travail et atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. N’oublions pas qu’eux aussi sont des bâtisseurs de notre Nation.
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