Et notre économie ?
Les yeux sont rivés ces derniers temps dans les manifestations des députés de l’opposition regroupés dans ce qui est appelé « députés pour le changement ». La politique s’invite dans les débats houleux que se livrent les acteurs du pays ces dernières 24 heures. Jusqu’ici, le volet économique est laissé de côté, alors qu’il est la base de notre développement. Heureusement que les instances internationaux ne se découragent pas. Au début de cette semaine, le lancement des travaux d’extension du Port de Toamasina a été officiellement lancé avec les Japonais. Une délégation d’officiels chinois ont été présentes dans nos murs pour appuyer le développement de l’agriculture. Et encore, hier la délégation du grand investisseur japonais Sumitomo a été reçue à Iavoloha. Ajouté à tout cela, les différents rendez-vous économiques suivent leurs cours : le salon du tourisme, la Foire Internationale de Madagascar, … sont maintenus. Les événements culturels internationaux sont également maintenus. Ceci pour dire que la vie suit son cours dans le pays.
Crainte, certes il y en a mais au moins l’assurance est toujours présente. Une assurance et la volonté d’avancer s’installent dès que les travailleurs sont conscients de la situation. « Manger à sa sueur » s’installe bel et bien dans notre culture. Une bonne partie de nos concitoyens ont compris que la politique est désormais une affaire des politiciens. Il appartient maintenant aux acteurs politiques de résoudre ce qui les contrarient. En tout cas, une forme de lassitude s’est installée dans le subconscient de certaines personnalités. D’autres ne le sont pas lorsqu’ils sont facilement manipulés par les discours parfois enchanteurs, véhiculés ici et là.
Maintenant, les dés sont lancés. Ce qu’attendent les citoyens c’est d’avoir une vie décente, vivre avec un salaire décent et se sentir protégés. Les politiciens, issu du régime comme ceux issus de l’opposition ne doivent avoir qu’un seul intérêt : celui de servir le peuple et la nation et non pas se servir.
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