Madagascar a traversé en un demi-siècle des séries noires en termes de stabilité politique. De mauvaises expériences pour le peuple, de mauvais exemples pour les jeunes démocraties et une mauvaise image du pays sur la scène internationale. Les Malagasy ont vécu 4 coups d’Etat importants ayant permis un changement de régime extraconstitutionnel. Seuls 5 Chefs d’Etat ont été démocratiquement élus sur les 13 qui se sont succédés. Mais dans ces cas flagrants de changement de régime extralégal, aucun dossier accablant n’a été retenu, au contraire les politiciens actifs de ces époques sont toujours les plus véreux d’aujourd’hui. Les soixante douzards sont toujours actifs et tendent à mener la danse dans le bal politique du pays.
Les observateurs se demandent tout de même de l’absence de la droiture dans ces dossiers de coup d’Etat, de renversement de régime, ou aussi de « putsch ». Certes des enquêtes ont été menées, des arrestations ont été lancées, et des procès ont été tenus, mais comme si ces mauvaises pratiques étaient impunies. Les politiciens, du moins ceux qui répondaient toujours présents aux manifestations violentes, semblent s’addonner aux pratiques récidives. Abattre un régime légalement constitué et ramener une nouvelle tête est une nouvelle pratique. Et sans y penser, leurs enfants et petits enfants deviennent à leur tour des soit disant leaders d’opinion… politique. Ils ont poursuivi leurs études surpérieurs à l’extérieur, financés par des grandes puissances et investisseurs dans les pays développés. Ces politiciens véreux passent leurs retraites dorées dans la Grande Île sans penser que l’économie du pays a été détruite par leurs agissements antérieurs. Quels apports ont-ils fourni pour recoller les pots cassés ?
Le peuple silencieux se sent lésé de ce cycle de déstabilisation volontaire perpétré par un petit groupe de personne. Mais tout cela demande justice. Que la lumière soit faite et que les responsables des déstabilisations soient traduits devant la justice pour éviter les cas de récidives et d’impunité dans le monde politique.
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