Le scrutin a connu de nouveau un succès en termes de sécurité et d’apaisement. Les électeurs malgaches ont démontré au monde entier leur détermination à soutenir la démocratie quelles que soient les circonstances. A preuve, aucun incident de trouble majeur n’a été enregistré tout au long de la journée d’hier. Le calme et la sérénité ont primé durant le second tour de la présidentielle.
Et pourquoi irait-on vers un «Etat d’urgence» ? Un schéma que les autorités étatiques n’entendent pas décréter facilement. Le Président Rivo Rakotovao avait déjà émis sa réticence en évoquant que les circonstances actuelles ne permettent pas une telle mesure d’une part et il y a une définition bien soulignée dans la Constitution sur un tel sujet. Certes, la situation d’accalmie actuelle ne permet pas de décréter cette situation d’exception que personne ne souhaite endurer.
Les deux candidats finalistes, quant à eux, ont déjà annoncé leur volonté d’avancer vers la paix et la stabilité pour le développement du pays. Une garantie qui sera simplement acquise par le respect du verdict des urnes et des résultats officiels publiées par la Commission Electorale Nationale Indépendante et la Haute Cour Constitutionnelle. Cette volonté d’Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana va-t-elle être suivie par leurs partisans respectifs ? C’est la plus grande question qui demande une sérieuse observation.
Du moins, les partenaires internationaux de Madagascar sont désormais à l’affût de l’évolution de la situation. Il ne faut pas oublier que le prochain Président de la République élu sera le garant de la continuité de la coopération. Le nouveau Président de la République sera d’ailleurs le patron de la diplomatie malgache.
Imprimer
