Pandémie du coronavirus oblige ! Au même titre que les Pâques et la Pentecôte, la fête des mères s’annonce morose au titre de cette année. Les entreprises commerciales sont moins offensives en termes de publicité en dépit de plusieurs incitations à la consommation. Les promotions de vente sont moins importantes par rapport aux années précédentes.
Dans les rues de la capitale et dans les magasins, l’affluence n’est pas au rendez-vous. Les ménages essayent d’épargner le peu qu’ils ont en leur possession afin de faire face à cette crise sanitaire qui se transforme peu à peu à une crise économique majeure. Des milliers de salariés du privé ne peuvent plus se permettre de dépenser inutilement. Ces derniers n’ont pu percevoir que la moitié de leur salaire mensuel.
Cette morosité est également due au ralentissement de l’éducation. Jusqu’ici, la reprise des cours dans les classes intermédiaires est incertaine. La barrière entre les enseignants et les écoliers ne fait que durcir. Le rappel de ces éducateurs manque aux élèves qui sont souvent les stimulateurs de ces fêtes.
La propagation exponentielle de la maladie du Covid-19 à Madagascar ne fait qu’alimenter la crainte et la méfiance des ménages. Ces 2 dernières semaines ont été dures pour les Malgaches avec près de 500 nouveaux cas de contamination et 4 décès enregistrés.
La situation est difficile pour les citoyens de la Grande Île. Toutefois, cela n’empêche pas de célébrer la fête des Mamans qui sont en première ligne dans la gestion du foyer.
Bonne fête à toutes les Mamans !
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