A Madagascar, le gouvernement veut instaurer la gratuité de l’éducation. Enfin un gouvernement qui a pris conscience des intérêts et avantages de l’éducation pour les nouvelles générations, pour le futur de notre Nation. L’éducation, c’est le fondement même du développement. Eduquer, c’est former des citoyens. Un peuple éduqué, c’est la croissance assurée. A Madagascar, un enfant sur 4 ne fréquente pas l’école. Voilà donc une mesure saluée d’emblée car non seulement, elle permet à la majorité d’avoir accès à l’éducation, mais elle contribue par la même occasion à réduire la charge des parents qui ne souhaitent que scolariser leurs enfants.
Le « velirano » a visiblement marqué un point dans ce domaine. Le gouvernement a démarré en fanfare à travers la mise en œuvre d’un panel de mesures pour accompagner ses promesses. La gratuité des inscriptions a marqué la rentrée scolaire. Plus récemment, les candidats aux examens officiels ont bénéficié du même traitement. La gratuité impliquant d’autres mesures, surtout financière, le gouvernement a également pensé à prendre en charge les frais d’indemnisation des enseignants non fonctionnaires. Il a, au début de cette semaine, donné son accord à la demande de financement formulée par le ministère de tutelle, pour une aide spéciale qui devrait leur être octroyée. Les établissements scolarisés répartis au niveau des 22 directions régionales de l’éducation nationale ont par ailleurs vu leurs budgets de fonctionnement augmentés avec le nouveau système de Caisse école.
A en juger par toutes ces mesures, tout semble aller comme sur des roulettes dans les domaines de l’enseignement primaire et secondaire. Mais qu’en est-il de l’enseignement supérieur ? Les dernières nouvelles font état de grèves en série. Comme d’habitude, l’octroi des bourses d’études constitue la principale revendication des étudiants. Un véritable casse-tête pour l’Etat qui bute à chaque fois sur les modalités de déblocage. Est-il nécessaire de rappeler que ce genre de revendication est souvent à l’origine de la suspension des cours et dans le pire des cas, d’une année blanche ? Force est de reconnaître qu’il s’agit là de faits susceptibles de compromettre l’avenir de nos jeunes!
Et si on s’attelait à offrir un environnement propice à nos enfants afin de leur permettre de mener à terme le processus scolaire ? A mobiliser les moyens nécessaires leur permettant de s’épanouir dans les meilleures des conditions pour en faire des citoyens accomplis et instruits, voire des élites dans leurs domaines respectifs ?
Imprimer
