Ce n’est pas uniquement la JIRAMA qui se fait voler à travers les contrats avec les fournisseurs, le petit peuple est également victime dans tous les sens. L’Etat aura ainsi l’obligation de faire le ménage et ramener à la raison les opérateurs économiques pour protéger les consommateurs qui ne sont autres que l’ensemble de la population.
Dans notre pays, les jeux de dupes sont bel et bien présents dans notre quotidien. Ceci part du prix du carburant. Jusqu’ici, le citoyen lambda ne connait pas comment est régulée la structure des prix à la pompe. A Madagascar, 4 distributeurs pétroliers distincts sont présents mais jusqu’ici ils affichent le même prix à la pompe. Est-ce à dire qu’ils se fournissent chez le même pétrolier ? Si ceci n’est pas le cas, c’est qu’il y a une réelle volonté de faire profit au maximum. La vérité des prix n’est toujours pas perçue du côté des consommateurs.
Dans le monde de la distribution des données, c’est également le même topo. Les opérateurs internet entendent gagner dans ce secteur sur la limitation des débits. A titre d’exemple, le débit descendant d’une ligne 4G doit être de l’ordre de 20 Mégabits par seconde et en 3G de 1 Mégabits par seconde. A Madagascar, le débit 4G sillonne les 512 Kilobits par seconde soit 40 fois au-dessous du standard international.
Dans certains pays de l’Europe, l’Etat ne ménage pas ses efforts pour rappeler à l’ordre les opérateurs à respecter leurs engagements et à respecter les normes. A cet instant où Madagascar, à travers les nouveaux dirigeants, entend mener les réformes en faveur du petit citoyen, il est temps de contrôler le respect des cahiers de charges et des standards internationaux ainsi que la transparence. Un moyen plus qu’efficace pour soutenir la bonne gouvernance qui s’impose à tous les acteurs.
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