La conjoncture qui prévaut à Madagascar est assez préoccupante lorsque des responsables étatiques affichent une forme de discordance dans la gestion des affaires de l’Etat. L’absence d’un Chef du gouvernement à une cérémonie traditionnelle et officielle organisée par la Présidence de la République, l’absence d’une partie des membres du gouvernement du MAPAR et du MMM à une invitation du Chef de l’Etat, et la déclaration d’une autre partie des membres du gouvernement cette fois issus du parti TIM qui dénoncent les interdictions aux manifestations, témoignent de cette désolidarisation au sein de l’équipe gouvernementale. Comme si les élections ont servi à diviser cette équipe au nom de l’exercice politique. Cela signifie que la divergence d’opinions politiques a fait ses effets au sein de cette équipe qui, au départ, était réunie au sein du mouvement des 73 députés au mois d’Avril 2018.
Le communiqué de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) d’hier en dit long sur l’évolution des circonstances actuelles. Une Cour qui a fermement rappelé qu’ils ne seront pas influencés par les formes de pression, de manipulation ou de menaces qui sont proférées à leur endroit. Leurs travaux mettent en priorité la sincérité des votes du peuple. Entre les lignes, la HCC met ainsi en lumière l’existence de ces formes d’intimidation à leur endroit.
Ceci dit, les incompréhensions et la confusion tendent à gagner du terrain durant ces dernières 24heures. Un vent de tension, qui ne dit pas son nom, s’installe. Le peuple, lui, n’a qu’un souhait : la paix, la stabilité, la sérénité pour un lendemain meilleur.
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