Les droits de la femme, le respect de la femme, la place de la femme dans la Nation… Nous sommes encore loin du compte. La décision d’engager la femme dans le développement de notre pays restera politique. Ce ne sont pas les envies qui manquent chez les descendantes d’Eve. C’est l’espace qu’on leur donne qui est restreint. Une surface qui est intentionnellement réduite par ceux qui s’opposent à la parité homme-femme.
Les promesses ont été énormes depuis les années 2000 sur ce point. L’approche-genre, l’égalité des sexes, la promotion de la femme, des initiatives qui ont été lancées sans atteindre pleinement les objectifs fixés. La parité 50/50 dans le gouvernement a été prônée depuis des années, mais en vain. Et pas plus tard qu’en Novembre dernier, cette initiative s’est de nouveau envolée. Pourquoi cette absence de volonté ? Y a-t-il une forte pression dans les hautes sphères politiques ?
En tout cas, Madagascar ne figure pas encore dans la liste des Républiques respectant la parité homme-femme. Mais avant la mise en place de la République, l’histoire de notre Nation a démontré la place des femmes dans la société politique. Les Reines des Hauts Plateaux, aussi dans les Royaumes des provinces, ont été connues pour leurs actions et leur détermination dans leur gouvernance. Dans d’autres Régions de la Grande Île. Ce n’est pas encore le cas jusqu’ici : la place de la femme est encore considérée comme dans l’ère paléolithique. Ceci dit, dans ces zones, la femme demeure une charge pour le foyer au lieu d’être un acteur de développement. En somme, il y a encore près de la moitié de nos concitoyennes qui sont prises en charge par l’Etat et le système sociétal, mais qui pourront devenir dans quelques années, sur décision politique, des leviers de la transformation de Madagascar en pays développé.
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