Madagascar est en pleine saison pesteuse. Une maladie dangereuse qui peut tuer 60% des malades de la forme bubonique et 100% des patients de la forme pulmonaire en cas absence de traitement. Depuis le mois d’août, neuf cas confirmés et dix cas suspicieux ont été constatés par la direction de la veille sanitaire, de la surveillance sanitaire et de la riposte (DVSSER). Ils ont été recensés à Vohibato, Ambositra , Manjakandriana et Anjozorobe. 5 décès sont à déplorer depuis le début de la saison.
Cette maladie n’est pas à prendre à la légère à Madagascar. Rien qu’en 2017, la peste a tué 202 personnes sur les 2.348 cas confirmés. Une situation qui a permis à l’Etat de prendre des dispositions préventives chaque année à travers des campagnes de sensibilisation. La population est appelée à se présenter dans les centres de soins ou de prévenir leur médecin en cas de symptômes suspects.
Cette année, la moyenne de 300 à 600 cas suspects n’a pas été atteinte, ce qui s’avère être un bon signe pour les médecins. Une situation considérée comme satisfaisante et qui est à préserver par une campagne de sensibilisation d’hygiène et de propreté ainsi qu’à une intervention rapide des soins. Ce qui désole pourtant certains médecins, c’est que trop souvent les patients des zones rurales ne suivent pas leurs consignes, entrainant ainsi des décès.
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