La pression est plus que pressante au cours de ces derniers jours. Les opérateurs économiques semblent agir en catimini, mais se font tout de même entendre. Les pétroliers, les opérateurs en téléphonie, les importateurs, les commerçants… tout ce beau monde parlent de la dureté des affaires de ces derniers mois.
Dans les coulisses, ces opérateurs ne cachent pas leur inquiétude de l’évolution de la situation économique du pays. La hausse de certaines taxes ne leur fait pas taire. Il en est ainsi des opérateurs en téléphonie mobile et des fournisseurs d’accès Internet qui réclament une baisse des droits d’accises sur les données. Une taxe qui peut certainement, annoncent-ils, impacter considérablement les prix de revient de la télécommunication sur les consommateurs. Une éventuelle réduction de ces taxes ne fera que baisser de manière très significative le prix à la consommation d’accès à Internet et de la télécommunication mobile.
De l’autre côté, les fournisseurs en carburant n’entendent pas non plus baisser les bras et mettent la pression sur l’Etat au sujet de leurs impayés. Jusqu’ici, les distributeurs pétroliers peinent à assurer le recouvrement de leurs créances que l’Etat malagasy leur doit, estimées à plusieurs centaines de milliards d’Ariary. Ces opérateurs réclament le règlement de leurs factures.
Ces circonstances dérangent certainement les responsables de l’Exécutif. A l’heure où le parlement se prépare pour la rentrée de la session budgétaire pour le 15 Octobre prochain, les débats économiques sont ouverts. Les parlementaires et l’Exécutif vont-ils trouver un terrain d’entente pour tenter d’accélérer l’expansion économique du pays? En tout cas, le problème de ce pays est d’ordre socio-économique et non seulement d’ordre politique.
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